Quatre ans sous les obus, un témoignage de civile sur le front dans les Vosges

Yann Prouillet (du CRID 14-18), en collaboration avec Philippe Nivet et Jean-Claude Fombaron, vient de publier un nouveau témoignage de femme ayant vécu au plus près des combats dans les Vosges, pendant la guerre de 1914-1918. Il complète un travail entamé il y a 15 ans avec l’édition du journal de guerre d’un abbé (Une ville vosgienne sous l’occupation allemande. Journal de guerre de l’abbé André Villemin, 1914-1918, Société Philomatique Vosgienne, 2002), puis celui assez détonnant de Clémence Froment (L’écrivain de Lubine. Journal de guerre d’une femme dans les Vosges occupées (1914-1918), Edhisto, 2010) et enfin ceux de Bernadette Colin (Lusse entre les deux feux, journal de guerre de Bernadette Colin, 1914-1918, Edhisto, 2014) et d’Henri Martin (Le journal d’Henri Martin 1917. Moussey sous l’occupation allemande, Edhisto, 2014). Comme les publications précédentes, il est publié dans la maison d’édition vosgienne Edhisto et sera présenté aux Rendez-vous de l’Histoire de Blois.

Les références :

QUATRE ANS SOUS LES OBUS. Journal de guerre d’Irma Parmentelot, de Celles-sur-Plaine, 1914-1921, Texte présenté et édité par Philippe NIVET, Jean-Claude FOMBARON et Yann PROUILLET, index réalisé par Isabelle CHAVE, éditions EDHISTO, Moyenmoutiers, 2017, 375 p.

Prix unitaire : 19 € – ISBN 978-2-35515-027-2
L’ouvrage peut être commandé auprès des éditions EDHISTO
Il est également disponible auprès des points de vente partenaires (liste sur www.edhisto.eu)

Présentation du témoignage :

Quand elle commence à rédiger son journal, en août 1914, Irma Parmentelot n’a pas encore 20 ans. Fille d’un garde forestier et d’une cultivatrice, elle va relater l’expérience, rare, d’une jeune demoiselle, brodeuse, dans une petite ville ouvrière un temps envahie, puis libérée fin septembre 1914, sur le front des Vosges ; Celles-sur-Plaine.
Dans cette vallée des Vosges coupée en deux par la guerre, Irma raconte l’invasion, la proximité du front paroxystique de La Chapelotte et la menace permanente de l’obus et des gaz, dans une cité qui forme saillant dans la ligne de feu allemande qui couronne les montagnes alentour.
La Grande Guerre à Celles-sur-Plaine, « communauté sous le feu » du côté « libre » du front, est révélée par 6 cahiers composant un journal doublement intime ; celui d’une jeunesse qui découvre la guerre et les hommes qui la font, français, allemands et américains, et d’une petite ville ouvrière aux portes de la guerre. Le journal de guerre d’Irma Parmentelot est un témoignage d’autant plus rare qu’il est tenu pendant la totalité du conflit et ce jusqu’à l’été 1921 et l’inauguration du monument aux morts.

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