Benoist-Méchin, Jacques (1901-1983)

1. Le témoin
Jacques Gabriel Paul Michel Benoist-Méchin est né à Paris le 1er juillet 1901 d’une famille bourgeoise. Ayant très tôt une propension à la culture, il intègre rapidement le sérail intellectuel. Ami de Proust, Jünger ou Claudel, il devient journaliste et mène des recherches en histoire et en musicologie. Spécialiste de l’époque napoléonienne puis du monde arabe, ce serait alors qu’il effectue son service militaire lors de l’occupation rhénane qu’il cultive un rapprochement franco-allemand tendant à une germanophilie qui lui sera reprochée lors de la montée du nazisme (il évoque d’ailleurs la question juive dans sa préface – page VIII : sur le sentiment juif, recrutement, volonté de création d’une légion juive et d’un état juif). Pro-hitlérien des premières heures, il sombre dans la collaboration, sera arrêté en septembre 1944 et condamné à mort, notamment pour la création de la Légion Tricolore, à l’issue de son procès en 1947. Sa peine sera commuée en travaux forcés et, libéré le 24 septembre 1953, il reprend ses travaux d’historien sur le monde arabe. Jacques Benoist-Méchin meurt à Paris le 24 février 1983 en laissant une œuvre littéraire considérable.

2. Le témoignage
Jacques Benoist-Méchin, Ce qui demeure. Lettres de soldats tombés au Champ d’Honneur (1914-1918), Bartillat, 2000, 274 pages, non illustré.
Dans une anthologie de textes de soldats morts lors de la Grande Guerre, l’auteur à colligé les « lettres de 39 officiers, sous-officiers, hommes de troupe, dont 24 tombés en 14 et 15 ; 8 en 16 ; 3 en 17 ; 4 en 18. Ultima verba d’un échantillonnage de Bretons, Corses, Champenois, Tourangeaux, Savoyards, Gascons et Basques, d’extractions, classes sociales, professions et métiers les plus divers » précise Guy Dupré dans la longue préface. S’ils sont parfois anonymes, on retrouve quelques grandes signatures ante bellum telles celles de Charles Péguy, Henri-Alban Fournier ou Louis Pergaud. En dehors de la portée littéraire, philosophique ou du message sacrificiel de ce qui apparaît pour Benoist-Méchin comme l’exemplification de l’esprit d’un peuple d’élite, les renseignements sommaires accompagnant les lettres sont sujets à caution. La vérification systématique – restant empirique – des épistoliers fait ressortir les éléments suivants :
Georges Le Balle (18 août 1893 à Vichy) (151ème R.I.), signalé tué à Barlieux le 12 août 1914 est mort le 15 décembre 1914 à Longuyon (Meurthe-et-Moselle).
Charles Péguy est mort le 5 septembre et non le 3.
Aucun Jean-Marie Le Guen n’est signalé mort en octobre 1914, ce qui se conçoit puisque Yves Le Guen, objet de la lettre (26 octobre 1882 à Plouvorn, Finistère) (19ème R.I.) est quant à lui mort le 5 octobre 1915 (et non 1914) à Tahure.
Glatigny, dont la lettre du 21 octobre 1914 est reproduite pages 72-73 est prénommé Jules (15 mai 1887 à Brezolles, Eure-et-Loir) (301ème R.I.) ; il décède à l’hôpital de Verdun le 30 octobre 1914.
Marcel Drouet (19 août 1888 à Sedan, Ardennes) (sergent de la 6ème compagnie du 165ème R.I.) est bien mort le 4 janvier 1915 à Consenvoye (Meuse).
Charles Marius Dominique dit « Pierre » Dupouey est bien mort le 3 avril 1915 à Nieuport (brigade de fusiliers marins).
Eugène-Emile Lemercier (7 novembre 1886 à Paris) (106ème R.I.) est bien tombé aux Eparges le 6 avril 1915.
Louis Pergaud (22 janvier 1882 à Belmont, Doubs) (166ème R.I.) est mort le 8 avril 1915 à Fresnes-en-Woëvre.
Fernand Froidefond (25 avril 1895 à Salon, Bouches-du-Rhône) du 8ème zouaves (et non du 2ème) est mort le 9 juillet 1916 à Barleux (Somme).
Paul Drouot (21 mai 1896 à Vouziers, Ardennes) (3ème B.C.P.) est tué le 9 juin 1915 à Noulette (Pas-de-Calais). Il était bien secrétaire du commandant Madelin Léon dont il décrit la mort le 8 mai précédent. Ainsi, la lettre ne peut être datée du 23 juin.
Laurent Pateu (18 novembre 1877 à Bordeaux, Gironde) (141ème R.I.) est bien mort le 15 juin 1915 à Notre-Dame-de-Lorette (Pas-de-Calais).
Robert Dubarle (16 octobre 1881 à Tullins, Isère) (68ème B.C.A.) est bien mort le 15 juin 1915 à Metzeral (Haut-Rhin).
Pierre Henri Achalme (9 juin 1894 à Paris) (148ème R.I.) est bien mort le 16 juin 1915.
Roger Couturier (15 octobre 1897 à Paris) (36ème R.I.) est bien mort le 23 juillet 1915 à Avesne-le-Comte (Pas-de-Calais).
Le sous-lieutenant Guérin, du 269ème R.I., objet de la lettre pages 157-158, n’a pas pu être retrouvé.
Edouard Chiésa (30 janvier 1887 à Marseille, Bouches-du-Rhône) (2ème R.A.M. et non 65ème R.A.M.), est bien mort le 7 août 1915 à Gallipoli
Georges-Adolphe Oudet (22 mars 1873 à Paris) (46ème R.I.T.) est bien mort le 24 août 1915 à Nisslesmath (Alsace).
Eugène Jean Emile Lacassagne (né le 19 février 1894 à Bordeaux, Gironde) (18ème R.I.) est le seul de la classe 14 pouvant être l’auteur de la lettre. Il est mort le 3 juin 1917 à l’ambulance de Romain (Marne).
Joseph Louis Bieler (ne le 28 avril 1885 à Paris) (23ème R.I.C et non 238ème R.I.C.) est bien mort le 25 septembre 1915 à Massiges (Marne).
Pierre Filippini (28 mai 1896 à Saint-André-de-Cubzac, Gironde) (7ème R.I.C et non 7ème R.I.) est bien mort le 25 septembre 1915 à Ville-sur-Tourbe (Marne).
Jacques Etienne Benoist de Laumont (26 août 1891 à Paris) (66ème R.I.) est bien mort le 25 septembre 1915 à Agny (Pas-de-Calais).
Léopold dit « Léo » Latil (10 mai 1890 à Aix (Bouches-du-Rhône) (67ème R.I.) est bien mort le 27 septembre 1915 à la tranchée de Lubeck (Marne).
Joseph Ferdinand Belmont (13 août 1890 à Lyon, Rhône) (11ème B.C.A.) est bien mort le 28 décembre 1915 à Moosch (Haut-Rhin).
Louis Emile Clermont (1er août 1880 à Aizat-Saint-Allier, Puy-de-Dôme) (67ème R.I.) est bien signalé tué le 5 mars 1916 (dans le secteur de Saint-Soupplet, Marne).
Le lieutenant Pierre-Alexandre Maurice Masson (4 octobre 1879 à Metz, Moselle) (261ème R.I.) est mort le 16 avril 1916 à Flirey (Meurthe-et-Moselle).
André Chapelle (1er décembre 1889 à Paris) (13ème R.A.C., services automobiles) est en fait mort le 27 mai 1916 à Verdun.
Le capitaine Augustin Cochin (22 décembre 1876 à Paris) (146ème R.I.) est bien mort le 8 juillet 1916 à Maricourt (Somme).
Aucun Fadhuile, auteur de la lettre page 223 n’est signalé mort pour la France.
Henri Gustave Veuillet (1er avril 1882 à Lyon, Rhône) (23ème R.I.) est bien mort dans la Somme le 26 août 1916.
Marie-Roche-Philippe Guy Boyer de Fontcolombe (né le 15 août 1889 à Marseille, Bouches-du-Rhône) (303ème R.I.) est bien décédé le 4 septembre 1916 à Vermandovillers (Somme).
Jean de Langenhagen (et non Langenhager) (21 décembre 1893 à Nancy, Meurthe-et-Moselle) (23ème R.I.) est mort le 16 avril 1916 à Loivre, Marne.
Georges Guynemer (24 décembre 1894 à Paris) (3ème escadrille du 2ème groupe d’aviation) est bien mort le 11 septembre 1917 à Poelcapelle (Belgique).
Marc Boas Boasson (5 avril 1886 à Lyon, Rhône) (414ème R.I.) est bien mort le 29 avril 1918 à Locre (Belgique).
Raphaël Laporte (16 mars 1895 à Buffon, Côte-d’Or) (21ème R.I. et non 215ème) est bien mort à Crugny (Marne) le 28 mai 1918.
Joosh van Vollenhoven (21 juillet 1877 à Rotterdam, Pays-Bas) (R.I.C. du Maroc) est mort dans l’Aisne (devant Longpont) le 20 juillet 1918 (et non le 19).
Gabriel Victor Léon dit « Gabriel-Tristan » Franconi (17 mai 1887 à Paris) (272ème R.I.) est bien mort le 23 juillet 1918 à Sauvillers (Somme).
Sur les 39 auteurs dont les lettres ont été reproduites et leurs auteurs introduits par Benoist-Méchin, 13 comportent des erreurs factuelles (unité ou date de décès erronée) voire n’ont pas été identifiés. Au final, si l’ouvrage n’est pas basé sur des lettres fictives, archétypiques de la littérature de bourrage de crâne, il comporte nombre d’erreurs de sources.

3. Résumé et analyse
Une longue préface de Guy Dupré rend hommage au beau travail d’anthologie et de mémoire réalisé par Benoist-Méchin en présentant les plus beaux textes d’écrivains de métier comme de simples soldats.

A l’issue, Benoist-Méchin, alors qu’il écrit sous la menace d’une autre guerre, fait une introspection de « ce qui demeure » de la première guerre mondiale. La littérature épistolière est pour l’historien l’image de l’esprit d’un peuple d’élite. Il y démontre des caractères divers, connus ou anonymes ayant dans leur diversité sociologique ou d’expérience de la guerre une admirable unité de qualité, de poésie et surtout d’âme. Le tout formant un vibrant hommage aux soldats de la grande boucherie qui, accablés des milles misères d’une guerre ayant dépassé l’inhumain, ont su conserver jusqu’à leur mort la voix pure des héros. Dès lors, la tâche des survivants, selon la prosopopée colligée par Benoist-Méchin, est d’abord de reconstruire le sang de la France, de rééduquer et de protéger la famille, de la réunifier comme doit se réunifier le continent afin de le préserver d’autres cataclysmes.

L’auteur ne se contente pas d’un travail anthologique ; il en retire des enseignements premiers. Toutefois, le second conflit mondial au bord duquel il écrit, lui démontre cruellement que ceux-ci n’ont pas été tirés (« que des hommes jeunes et sans motif personnel de haine peuvent et doivent se précipiter sur des gens qui les attendent pour les tuer » page 106). « Ce qui demeure » donc est la victoire remportée par les combattants de la Grande Guerre sur eux-mêmes en démontrant les plus belles qualités morales (page 23, il relève ainsi l’honnêteté morale des scripteurs).

A l’issue de cette longue introduction, Benoist-Méchin reproduit quelques-unes des plus belles lettres de soldats tombés au front de 1914 à 1918. Très courtes ou très denses, anonymes ou émanant d’écrivains, leur présentation chronologique mêle officiers et soldats, hommes politiques et paysans, athées et fervents (Dupouey devient « de plus en plus enthousiaste à la guerre » page 84). On peut y lire la vision personnelle de chaque soldat appuyée sur sa sensibilité, son vécu et son environnement guerrier (Dubarle parle de la bataille comme d’une « infernale chimie » page 40 et Boasson s’exclame : « Un gendarme, voilà l’arrière ! » page 243). Certes, quelques textes se reflètent au miroir du bourrage de crâne (telle cette attaque vosgienne gagnée… au caramel pour Dubarle, page 151 ou ce pari du cigare fumé le plus lentement pendant l’attaque pour Augustin Cochin, page 218). Pourtant sa lourde préface, écrite aux portes cédantes d’une autre guerre, déforme la vision de l’auteur quant au véritable hommage qu’il a voulu offrir. Certes, les textes qu’il a choisis sont superbes mais la longueur de leur présentation se révèle superflue. L’ouvrage apporte toutefois à l’historien la vision comparative de styles et de sensibilités différentes. On y relèvera quelques belles descriptions (Léo Latil décrivant « dans les profondeurs de l’immense grange, plusieurs lumignons qui éclairent des soldats penchés sur des lettres » page 175), de beaux textes (Pour Boasson, Verdun « c’est une artère de sang français qui a été coupée le 21 février et qui coule toujours à grands jets » ou des réflexions opportunes (Marc Boasson qualifiant ainsi la presse ; une « déesse aux pieds de canard, un estomac d’autruche, un cerveau d’oie et un groin de porc », page 246). Le lecteur y trouvera également quelques renseignements sociologiques (Boasson déplore le 30 août 1916 : « Un fossé se creuse, de jour en jour plus large et plus profond, entre l’arrière et nous » page 246) ou techniques et nombre de visions intéressantes de combattants (notamment ces soldats, « braves gens de Lorraine », qui souffrent en silence selon Pierre-Maurice Masson, page 203). Un livre à lire comme une anthologie sans s’attarder outre mesure sur sa présentation liminaire et l’aspect superficiel et épuré de la littérature retenue.

4. Autres informations

Bibliographie de l’auteur en lien avec la Grande Guerre
Benoist-Méchin, Jacques, Ce qui demeure. Lettres de soldats tombés au Champ d’Honneur (1914-1918). Paris, Albin Michel, 1942, 248 pages.
Benoist-Méchin, Jacques, Histoire de l’armée allemande depuis l’Armistice. Tome I : 1918-1919. Paris, Albin Michel, 1938, 379 pages.
Benoist-Méchin, Jacques, Histoire de l’armée allemande depuis l’Armistice. Tome II : La discorde : 1919-1925. Paris, Albin Michel, 1938, 672 pages.
Benoist-Méchin, Jacques, Lawrence d’Arabie ou le rêve fracassé. Paris, Perrin, 1975, 275 pages.
Benoist-Méchin, Jacques, Le loup et le léopard. Ibn Seoud ou la naissance d’un royaume. Paris, Albin Michel, 1955, 428 pages.
Benoist-Méchin, Jacques, Le loup et le léopard. Mustapha Kemal ou la mort d’un empire. Paris, Albin Michel, 1954, 461 pages.

Bibliographie des auteurs cités en lien avec la Grande Guerre (nous ne reportons pas ici la bibliographie complète de chaque auteur cité).

Drouet, Marcel, Le tombeau de Marcel Drouet. Paris, Le Divan, 1923, 193 pages.

Dupouey, Pierre (Lt de vaisseau), Lettres, Paris, éditions du Cerf, 1922, 201 pages.
Dupouey, Pierre (Lt de vaisseau), Lettres et essais. Lettres du lieutenant de Vaisseau Dupouey. Paris, éditions du Cerf, 1934, 317 pages.
Dupouey, Pierre (Lt de vaisseau), Lettres du lieutenant de vaisseau, Liège, Soledi, 1945, 179 pages.

Lemercier, Eugène-Emmanuel, (paru sous anonymat), Lettres d’un soldat. Août 1914 – avril 1915, Paris, Chapelot, 1916, 200 pages.
Lemercier, Eugène-Emmanuel, Lettres d’un soldat. Août 1914 – avril 1915, Paris, Berger-Levrault, 1924, 191 pages, (réédition Paris, Bernard Giovanangeli, 2005, 192 pages)
Lemercier, Eugène-Emmanuel, Notes 1905-1914, suivies de lettres inédites, Paris, Berger-Levrault, 1924, 108 pages.

Les amis de Louis Pergaud, Louis Pergaud : Correspondance. 1901-1915, Paris, Mercure de France, 1955, 292 pages.
Piccoli, Bernard, Les tranchées de Louis Pergaud, Verdun, Connaissance de la Meuse, 2006, 432 pages.

Dubarle, Robert (Cpt), Lettres de guerre de Robert Dubarle. Capitaine au 68ème bataillon de chasseurs alpins, mort au champ d’honneur, Paris, Perrin, 1918, 283 pages.

Latil, Léo, Lettres d’un soldat. Léo Latil. 1890-1915, Paris, Bloud et Gay, 1916, 50 pages.

Belmont, Ferdinand (Cpt), Lettres d’un officier de chasseurs alpins (2 août 1914 – 28 décembre 1915), Paris, Plon, 1916, 309 pages.
Crenner, Pierre (Col), Les belles lettres du capitaine Belmont, Colmar, association du Mémorial du Linge, 1998, 14 pages.
Dussert, A., Ferdinand Belmont d’après les lettres d’un officier de chasseurs alpins (2 août 1914 – 28 décembre 1915), Grenoble, Allier Frères, 1917, 41 pages.

Clermont, Louise, Emile Clermont. Sa vie. Son œuvre. Journal de route. Notes et fragments inédits, Paris, Grasset, 1919.
Collège d’auteurs, Etudes et souvenirs sur Emile Clermont. 15 août 1880 – 5 mars 1916, Saint-Etienne, Les Amitiés, Paris, Grasset, 1927, 265 pages.

Masson, Pierre-Maurice, Lettres de guerre. Août 1914 – avril 1916, Paris, Hachette, 1917, 262 pages.

Bucaille, Victor, Augustin Cochin, Paris, Art Catho, 1918, 62 pages.
Cochin, Augustin, Le capitaine Augustin Cochin. Quelques lettres de guerre, Paris, Bloud et Gay, 1917, 64 pages.

Mortane, Jacques, (Romanet, Jacques), Guynemer Georges. 1894-1917. Lettres et pages, Paris, Georges Crès et Cie.

BOASSON, Marc, Au soir d’un monde. Lettres de guerre. (16 avril 1915 – 27 avril 1918), Paris, Plon, 1926, 330 pages.

Franconi, Gabriel-Tristan, Untel de l’armée française, Paris, Payot, 1918, 265 pages (réédition Amiens, Librairie Edgar Malfère, 1926, 271 pages).

Yann Prouillet

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3 thoughts on “Benoist-Méchin, Jacques (1901-1983)”

  1. « Aucun Fadhuile, auteur de la lettre page 223 n’est signalé mort pour la France. »
    Il s’appelait Prosper FADUILHE, sous-lieutenant, mort le 5/7/1916, son frère René est également mort au combat et leur père, capitaine de réserve en 14, a participé à cette guerre.

  2. Bonjour,
    Je suis à la recherche de mon grand père tué à la Tranchée de Calonne le 25 avril 1915. Je ne trouve aucune trace – il a été médaillé militaire le 27 12 1920 – COURTOIS RAYMOND ERNEST, né le 22 10 1889 à Quessy (02) – 301 régiment – 21ème cie.
    Est ce que quelqu’un peut m’aider …?? et me dire pourquoi il n’est répertorié nulle part ? Etait ce à sa famille de le faire ??? Pourtant il est mort pour la France… c’est bizarre
    J’aimerais tellement lui rendre hommage.
    bien cordialement

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