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CRID 14-18

 

 

 

 

 

 












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sur la guerre
 
de 1914-1918




 

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La bataille de l'Aisne (avril - juin 1917) :

La 154e division d'infanterie


Commandant : Breton depuis septembre 1916
Rattachement : 3e armée jusqu’au 29 mars
29 mars : 18e CA 10e armée
21 avril : hors CA 10e armée
6 mai : 18e CA 10e armée
30 mai : hors CA 10e armée
12 juin : 18e CA 10e armée
16 juin-… : 9e CA 10e armée
Composition avril-juin 1917 : 413e RI
414e RI
416e RI
266e RAC
Sources :

Leroy (1935), Varenne (1933), Biscay (1973)

Historique général :

- 24 mars : mouvement par étapes vers l’Aisne. Prète à intervenir le 16 avril vers Fismes (non engagée) puis repos. Selon Biscay (413e RI), la division devait suivre un corps colonial : le 2e CAC sans doute.
- Parcours selon J. Varenne : marche vers l’Aisne le 16 au matin, embouteillages et recul, Cambressis jusqu’au 18, puis réfection d’une route à Davegnies.
- Camp de la Vilette pour entraînement intensif à partir du 21 avril (Varenne).
- Réserve d’armée le 5 mai, mais un bataillon prélevé pour renforcer la réserve du 18e CA en fin de journée ; reste de la division accordé à Hirschauer le 6 mai pour l’opération prévue sur Chevreux (AFGG).
- 7-26 mai : secteur moulin de Vauclerc-Chevreux.
Relève la 36e DI. Fortes attaques allemandes, notamment le 8 mai. Participation à l’importante attaque du plateau des Casemates avec la 164e DI le 22 mai (voir récit de Biscay blessé à cette attaque).
- 26-30 mai : réduction du front à droite jusqu’au Nord de Craonne
- 30 mai-13 juin : retrait et repos vers Fismes puis à Fère-en-Tardenois
- 13 juin-7 juillet : secteur plateau des Casemates – nord de Craonne.
- 16 juin : extension à droite jusque vers Chevreux.
- À Chevreux et Craonne en mai-juillet 1917 selon JNC, notice Boasson.
Encore au Chemin des Dames en octobre et après selon Varenne.
 


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Régiments et bataillons :


413e RI
Source :
Jean-Pierre Biscay (1973), chef de section au 413e.

- Verdun, bois des Caurières en janvier 1917. Puis la Somme en février, et vers l’Oise en mars : à côté du 1er CAC, 3e zouaves. 22 mars : retour en arrière après poursuite des Allemands se repliant (Biscay).
- 16 avril (Biscay) : à partir du 12 avril à Arcis-le-Ponsart : là que le commandant lit le thème général de l’offensive. « Ce que fut l’embouteillage du 15 avril, sur les routes, autour de Courlandon, il faut avoir usé sa patience pour le croire » (p. 70). 16 avril, montent sur le plateau le matin. Long arrêt interminable. Lorsqu’ils arrivent en vue de la crête, elle est encore à prendre. Approche stoppée vers Maizy. Soir : retour à Baslieux-les-Fismes.
- 6-11 mai (Biscay) : retour 6 mai au soir par Maizy, montée en ligne le 7 par Beaurieux. Relève sous le bombardement vers Craonnelle. 8 mai : relève du 144e dans la tranchée des Sapinières, des cadavres partout. Leur bataillon, le 1er, doit attaquer dans la soirée. Lui va renforcer une compagnie affaiblie après l’échec de l’attaque et qui craint une contre-attaque allemande. 10 mai : sérieuse contre-attaque annoncée. Toujours les bombardements, difficultés pour aménager le secteur. Relève dans la nuit du 11 (confirmation : relevé à l'extrémité du plateau des Casemates par le 41e BCP le 11 mai selon Marot).
- 18-22 mai (Biscay) : Blanc-Sablons le 18 mai, sud de Craonnelle puis Craonne (visite éclair). Creusent boyau dans la tranchée de Bayonne. Le soir du 20 mai ils progressent vers Craonne, se perdent dans les ruines. Attaque prévue pour le 22 mai. Pas moyen de se placer dans les parallèles de nuit : attendre le jour. Section en 3e vague. Parle à plusieurs reprises des macchabées du 16 avril. Touchés par la préparation, puis sont marmités avant même d’attaquer. Heure H à 16h20. À gauche le 152e. Blessé, Biscay est évacué.
- Émeute à l’arrivée au camp de Villers-sur-Fère en pleine mutinerie du 18e RI (27-28 mai) relatée par la lettre interceptée par le contrôle postal du soldat Désiré Collas (« probablement » du 414e RI selon D. Rolland qui cite cette lettre, p. 98).
- Incident le 15 juin où quelques soldats et un sous-officier chantent l’Internationale (Pedroncini, p. 170).


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414e RI
Régiment de Joseph Varenne ?, L’Aube ensanglantée (1933).
G. Leroy, Pacifiques combattants au 414e RI, Marseille, 1935.

- 7-9 mai (Varenne) : montent le 7 mai par Beaurieux, Blanc Sablon (où ils attendent la nuit) et les ruines de Craonne. Le régiment qu’ils remplacent sur Californie s’est « relevé de lui-même ». Récit héroïque d’une attaque allemande [celle du 8 mai sans doute] : 60% de pertes, relevés à la nuit du jour suivant (9 mai) par le 416e RI.
- Varenne : après 10 jours de repos, repartent vers le Chemin des Dames le 19 mai. Secteur Vauclerc par boyau du Jutland, et en réserve dans les abris Electra. Terrassement et ravitaillement. Assistent un peu en arrière à l’attaque des 22-23 mai sur Vauclerc. Montent fin mai (après le 26) au plateau où Varenne est blessé. Varenne (414e) raconte la mutinerie du 416e et Chagnaud (152e) évoque le refus d’attaquer au Plateau de Californie du 414e. Leroy : à Blanc-Sablons le 26 mai, « nous y trouvons le 1er bataillon du 416e et notamment la 3e Cie en effervescence. Les poilus nous disent qu’ils ne monteront pas en lignes, car les Chasseurs qui devaient y aller eux-mêmes, auraient refusé d’y aller », mais tout rentre vite dans l’ordre (notes A. Loez). Pas de rapport officiel (exemple de mutinerie occultée).


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416e RI
(colonel Dieuleveut, selon Pomiro qui rapporte le bruit qu'il aurait été tué à la date du 10 mai)

- 7 mai : les officiers viennent reconnaitre le secteur qu'ils occuperont bientôt, au dessus de Craonnelle et de la tranchée de Namur (relève du 49e RI, témoignage d'A. Pomiro).
- 9 mai : selon les cuistots du 416e qu'il rencontre le 9 mai, Pomiro (p. 311) rapporte le bruit que le 416e vient d'avoir été très fortement contre-attaqué et refoulé jusqu'à la tranchée du balcon.
- 26 mai au soir : le régiment est au camp de Blanc Sablon et il y règne selon Varenne une atmosphère d’effervescence (révolte qui gronde, officiers qui vont d’un soldat à l’autre…) (Varenne). Témoignage de Chagnaud : mutins du 416e qui ont refusé de monter en ligne, certains se sont dirigés vers Fismes ; les autres ont déclaré qu’ils monteraient mais sans cartouche, et qu’à la première occasion ils passeraient à l’ennemi.


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