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CRID 14-18

 

 

 

 

 

 












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sur la guerre
 
de 1914-1918




 

Index des unités

Index topographique

Bibliographie

Liste des abréviations

Présentation générale




La bataille de l'Aisne (avril - juin 1917) :

La 46e division d'infanterie


Commandant : Gratier jusqu’au 11 mai 1917, puis Lévi jusqu’en 1918
Rattachement : Depuis le 27 mars : 2e CA 10e armée
19-21 avril : hors CA 10e armée.
21-23-avril : versée dans la 5e armée (hors CA).
23 avril-19 mai : 7e CA 5e armée
19 mai-12 juin : 2e CA 5e armée
12-27 juin : 38e CA 5e armée
27 juin : hors CA 5e armée
Composition avril-juin 1917 : 7e BCA, 13e BCA, 15e BCP, 22e BCA, 23e BCA, 47e BCA, 53e BCA, 62e BCA, 63e BCA
(15e BCP seul à représenter les chasseurs de l’Est au milieu de 8 autres bataillons alpins selon l'historique du 15e BCP)

227e RAC
Sources :

P. Chaine (1921), Grenadou (1966)

Historique général :

- 27 mars-16 avril : transport vers Dormans et Epernay, repos vers Orbais-l’Abbaye
- 16 avril : prête à intervenir vers Muscourt [Sud de Beaurieux, sur la rive gauche de l’Aisne [MAIS Grenadou dit qu’il a passé l’Aisne le 15-16 avril : PAS ÉTONNANT POUR UN ARTILLEUR]. Ramenée le 18 avril au camp de Ville-en-Tardenois (AFGG).
- 21-28 avril : repos et instruction vers Gueux (AFGG).
- 28 avril-20 mai : secteur sud de Loivre / Courcy (AFGG) mais 62e BCA déjà en ligne dans le secteur du 25 au 28 avril.
- Attaque prévue le 4 mai en seconde vague sur le canal et la verrerie de Courcy : annulée en fin de matinée devant l’échec de la première vague (AFGG).
- 20 mai-1er juin : mouvement de rocade vers nouveau secteur entre l’Aisne et Sapigneul (AFGG). D’après Nayral (commandant la 3e DI), la relève de la 4e DI par la 46e commence le 26 mai, mais d’après les AFGG c’est à partir du 21.
-  1er-25 juin : extension du front à droite vers La Neuville (AGG).
- Selon Grenadou, mouvements d’indiscipline en mai-juin (Pedroncini mentionne la mutinerie du 53e BCA), et encore ensuite (juillet sans doute) en repos vers Villers-Cotterêts (VOIR infra, 227e RAC)
- 25 juin : retrait du front et repos
- Dans le secteur de Craonne en août-octobre 1917 (relevée par la division de Tuffrau au bois de Beaumarais fin octobre) [Grenadou précise que la division se retrouve près du bois de Beaumarais où ils se trouvaient le 16 avril]


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Régiments et bataillons :

7e BCA

- 16 avril : vient se rassembler par étape près de Mézy [MAIZY SANS DOUTE] où il se tient près à franchir l’Aisne avant l’ordre de retrait (historique régimentaire).
- 30 avril-22 mai : secteur de Brimont. Pertes : 7 tués, 45 blessés dont 5 officiers (historique).
- Relève le 62e BCA à Sapigneul le 7 juin (Historique 62e BCA).
- Témoignage du chasseur Jacquemart dans R. Boutefeu (Camarades, 1966) : ça grogne au bataillon en mai-juin, mais pas de mouvement d’indiscipline.
- 7-24 juin : secteur de Sapigneul, participe aux travaux de défense. Pertes : 13 tués, 15 blessés (historique).
- 23 août-20 septembre : Craonne, plateau des Casemates. Pertes : 7 tués, 24 blessés (historique).


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13e BCA
Unité de Pierre Chaine (Mémoires d'un rat) ? JNC dit qu’il est lieutenant au 13e BCA.

P. Chaine :
Rien sur le Chemin des Dames dans l’édition de 1917, mais toute la fin lui est consacrée dans l’édition de 1921. Ferdinand et Juvenet font partie de l’armée de poursuite le 16 avril (récit de l’entraînement, moment des « délices de Capoue » où Juvenet cède à la tentation), ce qui peut correspondre à la 46e DI, mais il raconte aussi l’attaque de la Malmaison et la promenade vers la « route de Maubeuge » aussitôt après la « victoire », ce qui est plus problématique si la 46e DI est alors du côté du bois de Beau Marais comme le dit Tuffrau (confirmé Grenadou).
- Presque rien dans l’historique pour avril-juin : à Courcy et à la côte 108, « travaillant, remuant la terre d’arrache-pied, sous des bombardements ininterrompus ». Pertes : aucun officier tué à l’enemi en avril-juin (simple liste des noms sans lieu ni date pour les autres soldats du bataillon dans l’historique).


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15e BCP
(commandant Barthélémy de mars à septembre 1917)

- 25 mai-25 juin : secteur de Sapigneul « où il subit quelques pertes » (rien d’autre d’autre l’historique).
- En ligne vers Craonne en septembre et octobre 1917, puis l’Italie (historique).
- Pertes : aucun officier tué en avril-juin 1917 (historique ne donne pas les autres pertes).


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47e BCA

- Relève le 62e BCA à Sapigneul le 7 juin (Historique 62e)


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2e groupe de chasseurs : 22e, 53e et 62e BCA
(colonel de Reynies)

22e BCA

- Sur la côte 108 en mai 1917 d’après Peurey (150e RI, 40e DI).
- À droite du 62e BCA fin août-début septembre vers le moulin de Vauclerc (Historique 62e).


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53e BCA
(commandant Lansac, Rolland p. 66)

- 29 mars-16 avril : mouvement depuis Besançon jusqu’à l’Aisne où il est près à intervenir le 16, mais retrait dès le 16 au soir (historique).
- 25 avril-8 juin : secteur Loivre-Courcy puis Côte 108-La Neuville, où « il organise ces positions violemment bombardées malgré les pluies qui occasionnent des éboulements continuels » (épisode de la mort héroïque du chasseur Charbonnier à Courcy le 2 mai…) (Historique).
- Pedroncini évoque sa mutinerie à Châlons-le-Vergeur au moment où il doit monter une attaque le 1er juin (p. 82). Précisions Rolland (66) : officiellement, les hommes réclament des permissions mais d’après le sous-lieutenant Delteil qui commande la 7e comp., ils refusent d’obéir au chef de bataillon qu’ils n’apprécient pas. Lévi demande la suppression du bataillon que de Cadoudal refuse, mais sanctions contre les officiers : Lansac déplacé, tous les officiers sanctionnés
Compensation ? L’historique évoque « l’impatience » de marcher à l’ennemi avant le 29 mars, « l’enthousiasme indescriptible » qui accueille l’ordre du jour de Nivelle le 16 avril…
- 8 juin-22 août : retrait et repos vers Meaux-Coulommiers (nouveau chef de bataillon Vermeersch le 22 juin), puis transport vers le camp de Drevegny à partir du 2 août (historique).
- 22 août-29 octobre : secteur du Plateau des Casemates, avec repos du 12 septembre au 19 octobre. Attaque allemande le 31 août (mort des sous-lieutenants Chabert et Picot, 2 seuls officiers mentionnés comme morts au champ d’honneur au Chemin des Dames dans la liste donnée par l’historique). Puis Italie (historique).
- Morts dans le secteur de la Bataille de l’Aisne (sur les 768 soldats morts au champ d’honneur du bataillon en 14-18) : 12 à Craonne, 7 au plateau des Casemates, 3 à Berry-au-Bac, 2 à Courcy. Aucun disparu dans le secteur (historique).


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62e BCA

Historique :
- du 18 (?) avril au 3 mai : camp de Ville-en-Tardenois jusqu’au 23 avril. Puis mouvement vers Châlons-sur-Vesle et relève le 23e RI à l’est de Loivre dans la nuit du 24 au 25. En ligne jusqu’au 28 avril (pertes élevées), puis cantonnement à Ste Brice-Courcelles (faubourg de Reims).
- 3-19 mai : retour à l’est de Loivre (face à Brimont).
- 19 mai-7 juin : mouvement vers le Nord, via Châlons-le-Vergeur, et secteur du Mont Sapigneul à partir de la nuit du 21 au 22 mai. Attaque allemande le 31 mai (menace à gauche repoussée grâce au sergent Dalloz et au sous-lieutenant Berlie après un combat à la grenade pour repousser l’ennemi infiltré dans la tranchée de Silésie). Relevé le 7 juin par les 7e BCA et 47e BCA.
- 7 juin-1er août : réserve de division au camp de Châlons-le-Vergeur jusqu’au 23 juin, puis repos à Breuil puis Brie-Comte-Robert.
- 1er août-30 octobre : mouvement vers le chemin des Dames (séjourne dans la zone Dravegny, Chéry-Chartreuve-Leilloncel jusqu’au 23 août, puis 3 jours en réserve à Montmirail), et occupe les tranchées à l’ouest du moulin de Vauclerc jusqu’au 14 septembre. Relevé ensuite par le 13e BCA, réserve à Meurival, puis à nouveau le camp de Dravegny où il reçoit l’ordre de départ pour l’Italie.


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227e RAC
Formé en avril 1917, entre autres avec des éléments du 27e RAC de Grenadou semble-t-il. Cf. témoignage de celui-ci (Grenadou, paysan français), engagé pour 4 ans dans l’artillerie en 1915 pour échapper à l’infanterie. 26e RAC d’abord, puis suit l’officier dont il est l’ordonnance au 27e RAC.

Grenadou :
- Fait la Somme. Evacué ensuite pour maladie, retrouve le 27e RAC en Alsace en janvier 1917 dans un secteur calme : son lieutenant a été tué, il devient conducteur de la 4e pièce de la première batterie du 1er groupe (son régiment sert d’artillerie à la 46e DI de chasseurs alpins). Période au camp d’entraînement pour apprendre la guerre en rase campagne de l’armée de poursuite.
- 15-17 avril : Régiment débarque ensuite à Fismes, départ à 5h le 15 avril et marche toute la nuit (« vous coucherez à Laon »). Il pleut et tombe de la « neige pourrie ». Description de l’embouteillage. Le matin (du 16) : « La guerre je la reconnaissais plus : la cavalerie avait des sabres, les lanciers portaient des lances. Il y avait du monde ! ». Traverse un canal ou une rivière, puis bloqué. Attendent sous le bombardement (« à tous les coups ils faisaient mouche »), toute la journée dans les fossés, voient descendre les blessés et monter les artilleurs avec les munitions. Son cheval tué. Retraite à la nuit, mais sur des nouveaux ponts construits par le génie puisque les Allemands ont détruits ceux qui existaient avant. Retour avec 4 cheveux par batterie au lieu de 6 à l’aller, et tous les officiers à pied pour libérer des chevaux (« on était toujours des mille, mais cette fois-ci on s’en allait »).
- Puis repos, et remontée avec la 46e DI en Champagne en mai. Les chasseurs montent pour 8 jours, on les laisse quinze, ils redescendent par groupes de 4 ou 5 sans attendre la relève. Commandant reçoit l’ordre de tirer sur les lignes françaises (refus, mais pas tous, des fantassins qui arrivent et mettent des coups de baïonnette aux artilleurs, etc…). Toute la division relevée, cantonnement près de Villers-Cotterêts : chasseurs qui braquent leurs mitrailleuses sur les officiers et demandes des permissions.
- Retour de permission en août 1917 sur le Chemin des Dames, « pas loin de ce bois de Beaumarais où les Allemands nous avaient cassé la gueule le 16 avril ». Reste dans le secteur jusqu’en octobre. Bombardements fréquents, descente de temps en temps au bois à l’échelon au bois de Marival (en Italie ensuite).


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