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CRID 14-18

 

 

 

 

 

 












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sur la guerre
 
de 1914-1918




 

Index des unités

Index topographique

Bibliographie

Liste des abréviations

Présentation générale




La bataille de l'Aisne (avril - juin 1917) :

La 164e division d'infanterie

Division du « dragon » à la suite de la prise de la caverne selon l’historique du 152e RI


Commandant : Gaucher depuis la création en novembre 1916 et jusqu’à la fin de la guerre
Rattachement : 31 mars : hors CA 3e armée
22 avril-10 mai : 3e CA 10e armée
10-30 mai : 18e CA 10e armée
30 mai-12 juin : hors CA 10e armée
12-16 juin : 18e CA 10e armée
16 juin-4 juillet : 9e CA 10e armée
Composition avril-juin 1917 : 152e RI
213e RI
334e RI
41e BCP, 43e BCP

232e RAC
6e RG (compagnies 9/14, 9/23 et 9/64)
Sources :

Gaucher et Laporte (1924), Guyot (1926), Marot (1930), Chagnaud (1933)

Historique général :


- 13 mars-10 mai : retrait puis mouvement vers Villersexel et instruction. Transports vers Villers-Cotterêts le 31 mars (repos et instruction), puis mouvement vers Bezu-Saint-Germain et repos.
- Selon Miquel, p. 178, la 164e — comme la 167e — est prélevée autour du 18 avril sur le Groupe des Armées du Nord pour être mise à la disposition de Micheler pour tenir le « front ouest » (???) du Chemin des Dames et empêcher les contre-attaques ennemies = CONFUSION DE MIQUEL : AFGG dit simplement que la 164e est « stationnée sur le territoire du groupe d’armées du Nord ». Selon Marot, la 164e DI gagne Retheuil début avril et y reste jusqu'au 21. Elle est réserve de GQG, administrée par la IIIe armée, instruite par la Ière armée et "division de poursuite".
- AFGG : division mise à la disposition de la 10e armée et dirigée le 8 mai dans la zone du 18e CA (Craonne) éprouvé par l’attaque du 5 mai. Le 7 mai, il semblait prévu que la 164e DI vienne occuper la zone du 32e CA.
- 10-30 mai : secteur Hurtebise-moulin de Vauclerc. Relève la 35e DI.
- 11 mai : relève sur le plateau avec de gauche à droite, 43e BCP-213e RI-334e RI-41e BCP, le 152e RI restant en réserve (Marot qui semble reprendre point par point Guyot).
- 22 mai : engagement violent sur le plateau des Casemates que la 164e DI pour mission de conquérir (152e RI épaulé à gauche par le 334e et à droite par le 41e BCP). Une centaine de prisonniers allemands selon Guyot. Atteinte, la tranchée de Fribourg n'est pas gardée mais progression française et établissement d'une nouvelle ligne tranchées de Gérardmer et de Troyes.
- 30 mai-15 juin : retrait du front et repos vers Fismes
- 15 juin-4 juillet : secteur Hurtebise-plateau des Casemates
 (16 et 25 juin : engagements à la ferme d’Hurtebise).
Aussitôt arrivée à Hurtebise, la 164e DI perd la position stratégique du « doigt » devant les assaut répétés des Allemands qui avaient commencé la veille (AFGG, V, 2, 396).
- Hurtebise, Caverne du Dragon le 25 juin : attaque d’ensemble du 9e CA à 18h pour en finir avec le point faible de l’isthme d’Hurtebise. La 164e DI reprend la tranchée Fichou et le saillant du « doigt », avant de maitriser les entrées nord de la Caverne du Dragon. Caverne entièrement conquise le 26 juin. 300 prisonniers capturés, mais 70 tués et 260 blessés (AFGG, V, 2, 396). Guyot : l'attaque de la 164e est faite par un groupe sous la direction du colonel Belhumeur (334e RI) et comprenant 1 bataillon du 152e, 1 bataillon du 334e, les groupes francs des 41e BCP, 152e, 213e et 334e, 1 section Schilt et 2 sections du génie. Des centaines de m3 de gazs envoyés dans la caverne du Dragon par les entrées sur à 4h45 et heure H à 18h5. Objectif atteint au premier bond : le 334e dépasse la tranchée d'Heidelberg et le 152e la tranchée Fichou. 5 officiers tués, 5 blessés, 74 hommes tués, 233 blessés, 12 disparus. 304 prisonniers au total.
- 152e et 213e encore sur les plateaux des Casemates et de Californie le 20-24 juillet (attaque allemande et contre-attaque, RGN, 269).


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Régiments et bataillons :

43e BCP

- Relève le 249e RI le 11 mai (Marot). Unité formant l’extrême gauche de la 164e DI en mai sur les plateaux.
- attaque allemande du 17 juin, qui reprend le doigt d’Hurtebise au 43e BCP (Guide Michelin). Selon Guyot, cette attaque a lieu le 16 juin. Selon Marot, les pertes du 43e BCP s'élèvent à 14 tués, 82 blessés et 60 disparus (même chiffres Chagnaud). Il est ensuite relevé par un bataillon du 152e RI.




213e RI

- Relève le 123e RI le 11 mai (Marot). Unité formant la gauche de la 164e DI en mai sur les plateaux.
- Relève le 34e RI le 14 juin au nord de Craonnelle (Pomiro).

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334e RI
(lt-cl Belhumeur de mars 1917 à mai 1918)
164e DI de novembre 1916 à octobre 1917 (auparavant passé par les 66e DI, 133e et 134e DI ; et ensuite rattaché à la 97e DI).
Sources :
Marot (1930) ; Guyot (1926).
Historique en ligne 

- Alsace jusqu’en février 1917, puis préparation de l’offensive de l’Aisne (Historique). Guyot parle de "manœuvres savantes" à Giromagny, puis camp de Vesoul mi-mars, puis Retheuil début avril via Paris et Pierrefonds. Y restent jusqu'au 21 avril, puis l'offensive ayant échoué, retrait vers la Ferté-Milon et nouvelles manœuvres (Guyot).
- Monte en ligne au plateau des Casemates le 11 mai, où il relève des éléments des 57e et 44e RI (Marot). Secteur : au centre de la 164e DI, liaison à gauche avec le 213e RI (154e DI) au boyau de Bretten et liaison à droite avec la 154e DI au boyau de Speyer (Guyot). En face, le 20e bavarois.
- Du 11 au 22 mai (Guyot). Nuit du 12 au 13 mai : 2 attaques allemandes entre 3 et 4h sur le boyau de Ramstadt et la tranchée des Sapinières (6 blessés au 334e RI). 14 mai : attaque allemande à 3h50 sur le boyau Stauffen (15 blessés au 334e RI). Total des pertes du régiments jusqu'au 22 : 4 tués et 16 blessés.
- 22 mai : couvre le flanc gauche de l’opération du 22 mai sur le plateau des Casemates (d’après G. Babin, juillet 1918, c’est seulement une compagnie du 334E qui est engagée ce jour). Objectifs atteints puis une partie des gains perdus par la contre-attaque (Historique). Guyot : attaque des éléments de gauche avance bien, mais ceux de droite avec la gauche du 152e sont bloqués (VOIR VERSION 152E…). Pertes au 334e : 1 officier tué (capitaine Hareng) et 2 blessés, 10 tués 38 blessés et 3 disparus dans la troupe.
- Nuit du 30 mai au 1er juin : relevé par les 49e et 34e RI (Marot). Pertes en 3 semaines sur les plateaux : 2 officiers tués, 4 blessés, et plus de 200 hommes tués ou blessés (Historique).
- 1er-13 juin (Guyot) : repos vers Fismes. Episode de l'accusation par les officiers du 152e d'avoir vu des provocateurs du 334e RI au milieu de leurs troupes. Encore un exemple de la rivalité des deux régiments et du complexe de supériorité du 152e RI.
- 13 juin (Guyot) : remonte au Chemin des Dames à Hurtebise où il relève le 249e RI.
- 25 juin : 1 bataillon et les groupes francs participent à l’attaque du 25 juin et à la prise de la Caverne du Dragon (attaque le 24 à 18h05 selon Marot, contre-attaque allemande à 20h et le lendemain 25 à 3h45 du matin). Pertes : 10 officiers et 319 hommes tués ou blessés (la 22e compagnie a perdu tous ses officiers et sous-officiers). Selon Guyot, c'est un soldat de cette 22e compagnie qui découvre l'entrée de la caverne du Dragon et fait d'abord 22 prisonniers avant d'aller chercher un interprète (sous-officier du 152e qui négocie la reddition avec un infirmier du même régiment).
Mort le 25 juin à Hurtebise de Louis Chaïla, frère de Xavier (Chaïla, p. 61).
- Nuit du 26 au 27 juin (Guyot) : le 334e est relevé par le 41e BCP et des éléments du 24e RI.
- Repos ensuite, et rappel en urgence pour l’attaque du 24 juillet ou le 334e RI forme la droite de l’attaque. Pertes : 40% des effectifs engagés. 8 officiers et 350 hommes tués ou blessés. 3 semaines de repos, et secteur de Reims (Cavaliers de Courcy-Betheny) à partir du 17 août. Secteur calme. Relevé le 15 octobre.


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41e BCP
(commandant Masson)

- relève le 413e RI le 11 mai (Marot). Forme la droite de la 164e DI en mai sur les plateaux.
- 11 mai et jours suivants (Guyot) : forme un groupe tactique avec le 334e RI à droite de la 164e DI sur le plateau de Vauclerc. 4 tués et 6 blessés lors des attaques allemandes de la nuit du 12 au 13 sur le boyau de Ramstadt et la tranchées des Sapinières. 4 tués et 6 blessés lors de l'attaque allemande au boyau Stauffen le 14 mai. Total des pertes avant le 22 mai :
- 20 juin (Chagnaud) : dépôt de grenade explose au 41e BCP. 11 morts et 50 évacués dont 38 du 152e qui faisaient partie d’une corvée de munition.


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152e RI
(lt-cl Barrard à partir de janvier 1917)
Régiment des « diables » en souvenir de l’Hartmannswillerkopf.
Sources :
G. Babin, L’Illustration, 13 juillet 1918 ; Chagnaud (1933)

- Après deux mois d’instruction, se rapproche du Chemin des Dames le 10 mai (précision Chagnaud : marche Verdilly-Epieds-Beuvardes-Villemoyenne-Fère en Tardennois le 10 mai, Mareuil en Dôle-Chery-Chartreuve-Fismes-Baslieux les Fismes le 11, sous la grosse chaleur et dans un grand désordre). S’intalle en réserve et en profondeur entre Craonnelle et Beaurieux le 13 mai (confirmation Chagnaud : montée en réserve le 13. 3e bataillon à Beaurieux, 2e bataillon au camp Kitchener et 1er bataillon au camp de la Source. PC de la DI au plateau triangulaire, PC du régiment au Moulin rouge). Préparation d’une attaque pendant 8 jours à partir du 15 (historique). Chagnaud : premières pertes le 16 mai (travailleurs envoyés dans les lignes du 334e), bombardement au Moulin rouge le 18 au soir, alerte aux gazs la nuit du 19 au 20, montée en position d’attaque dans la nuit du 21 au 22.
- 21 mai : 21 désertions au camp de la Source à Craonnelle, la veille de l’attaque, d’après l’enquête ordonnée à la suite de l’alerte donnée par le contrôle postal le 25 mai faisant état de plusieurs courriers évoquant des désertions massives au 152e et une nette dégradation du moral. La même enquête révèle qu’il y a eu 18 autres désertions dans les jours précédents ou suivants. Le soldat Large (déserteur dans la nuit du 18 au 19 mai, arrêté à Paris le 21) et le sergent Grivetto (accusé d’avoir incité ses hommes à déserter) sont condamnés à mort par le conseil de guerre : jugement cassé pour ce dernier et peine ramenée à 10 ans de travaux publics (Rolland, 273, qui ne précise pas si Large a été exécuté). Chagnaud parle à la date du 22 mai d’un « mouvement superficiel et passager de mauvaise humeur » au bataillon Lacroix avec des hommes qui refuseraient de monter et une section enfuie dans les bois, mouvement vite circonscrit « grâce à l’énergie du colonel et des officiers ».
- 22-24 mai : attaque avec pour objectif le plateau des Casemates ou occuper la crète Nord du plateau de Vauclerc (Chagnaud : 2e bat à gauche dans les Sapinières et 1er bat à droite dans la Grande Tranchée). Attaque à 16h20, et avancée rapide à gauche (2e bat) sur les Casemates mais blocage ensuite par l’arrêt du 334e RI [CLASSIQUE… L'HISTOIRE DU 334E DIT À PEU PRÈS LE CONTRAIRE] (mort du lieutenant Damade, dont G. Babin dit — sans préciser qu’il meurt — que sa « belle attitude » permet de retablir la situation un temps compromise sur la gauche). A droite, occupation du Talus organisé et position au sud de la tranchée de Fribourg (progression plus lente selon Babin ; c’est le 413e RI de la 154e DI qui est à droite du 152e selon Biscay)). Contre-attaques allemandes dès le 22 au soir (18h30 et 20h selon Guyot) et les jours suivant, repoussées. Organisation d’une nouvelle tranchée baptisée « tranchée de Gérardmer » (ensuite, tirade assez longue sur le « PC Roxane » du nom de la femme du colonel…) (historique). Relevé dans la nuit du 31 mai au 1er juin par le 49e RI. Chagnaud parle d’évacuation pénible des blessés le 22 car il n’y a pas de boyaux sur les Casemates, 150 blessés environ passés par le PS du régiment le 22 (défilé se poursuit le matin du 23 mai), parle de contre-attaques à 16h le 23 et au début de la nuit, puis à nouveau le 24 le matin).
Gain de la journée du 22 selon G. Babin : 3 mitrailleuses, 1 canon de tranchée, 5 canon de campagne, une centaine de prisonniers. Pertes selon Chagnaud : 89 tués, 208 blessés, 30 disparus. Ce dernier évoque aussi les « blessures suspectes », « prétendu commotionnés » et les 28 déserteurs signalés par le régiment dans les jours ayant précédé l’attaque.
- Chagnaud : troupes d’attaque du 22 mai relevées les 28 (2e bat) et 30 mai (1er bat).
- 31 mai-14 juin : au camp de Baslieux-les-Fismes (historique). Rolland (273) précise qu’il s’agit d’un simple bivouac où les conditions de cnatonnement sont précaires.
- 2 juin : aide à repousser l’attaque allemande de ce jour sur les 3 plateaux de Vauclerc, des Casemates et de Californie (RGN, 262) ERREUR SI L’ON SUIT L’HISTORIQUE. Erreur confirmée par Chagnaud qui précise qu’après les 2 bataillons précédents, c’est au tour du 3e d’être relevé le 1er juin par le 34e RI. Le même Chagnaud continue à décrire début juin les épidémies d’évacuations non justifiées selon lui.
- 14 juin (historique) : remontée du 3e bataillon au Chemin des Dames (confirmé Chagnaud), secteur d’Hurtebise avec le 43e BCP. Emplacements selon JMO : CHR au camp du Moulin Rouge, 1er bat : secteur d1Hurtebise, 2e bat : Deredde et Kitchener, 3e bat Hurtebise, PC du colonel au dessous d’Oulches, à PC Foulon.
- 17 juin : attaque allemande qui prend le « doigt » au 43e BCP. 3e bataillon (Lacroix, selon Marot) relevé par le 1er dans la nuit du 18 au 19 pour préparer l’attaque de dégagement d’Hurtebise (confirmé Chagnaud). Pertes du 152e RI du 14 au 24 juin selon Chagnaud : 77 blessés.
- 24 juin : selon Guyot du 334e qui le raconte avec la délectation du rival, la montée aux lignes de départ pour l'attaque du 25 se fait alors qu'une section du 152e RI manque à l'appel. Selon Marot, une section qui refuse de monter en ligne et qui est raisonnée par le commandant Masson du 41e BCP. Selon Pedroncini (p. 170), 45 soldats (dont 39 irréductibles) se cachent dans une creute au moment où le régiment va attaquer.
Rolland, 274-276 : les soldats du 3e bat. sont alors au camp de Maison Rouge, étroitement surveillés depuis les manifestations de grogne des jours précédents aux camp Kitchener (près d’Hurtebise) et de Moulin Rouge. Selon Rolland, c’est le 25 au soir que les hommes disparaissent au moment du départ pour les lignes. Ils se rendent le lendemain et participent à l’attaque en cours. 30 conseils de guerre où une bonne partie des mutins sont défendus par leur capitaine (Cros), avocat de profession : 1 condamné à mort, Milleret (contre lequel beaucoup de soldats ont témoigné), peine commuée par Poincaré malgré la demande d’exécution de la sentence par le général Gaucher. L’autre soldat désigné comme « meneur » au cours du procès est condamné à 20 ans de travaux forcés et la plupart des autres à 5 ans de travaux publics.
Dossier de la justice militaire de Victor Milleret, 11e compagnie du 152e RI, Chaudronnier de profession (dep. N. Offenstadt) : disparait du camp Kitchener le 24 juin 1917 lors de la montée en ligne avec 38 de ses camarades. Appréhendés le lendemain. Déjà 3 jours avant avait pris la tête de ses camarades pour dire qu'il ne fallait pas trop compter sur eux et que la compagnie ne marcherait pas pour l'attaque ; "Il continua d'agir sournoisement auprès de ses camarades". Puis nouvelle manifestation auprès du commandant, dont il est l'instigateur. Conseil de guerre en août 1917 : condamné à mort, commué en travaux forcés à perpétuité par le président de la République en septembre 1917.
- 24-25 juin (historique) : 3e bataillon monte en ligne le 24 au soir avec un bataillon du 334e RI. Attaque le 25, atteignent les entrées Nord de la Caverne du Dragon (« légende et histoire » de la réddition allemande obtenue par l’aumonier Py = COPIAGE GUIDE MICHELIN). 150 prisonniers dans la caverne, puis une bonne centaine de plus. Régiment qui reçoit la fourragère jaune des mains de Poincaré le 14 juillet.
- 25 juin : après une intense préparation d’artillerie (depuis le 20), attaque pour prendre les entrées nord de la Caverne du Dragon. Témoignage du brancardier Jean Py (prètre), recueilli par par Georges Pineau (lui-même au Chemin des Dames, 44e BCP, récit dans le Journal des Combattants du 1er octobre 1933). Prise de la Caverne, 350 prisonniers. Pertes du 152e : 330 hommes dont 70 tués (RGN, 264-266). Babin donne tout le crédit de l’attaque au 152e RI et il parle de « l’aventure héroï-comique de l’aumonier brancardier » sans lui accorder beaucoup d’importance.
Récit de Chagnaud (dont le PS est à Oulches et qui suit l’attaque à la jumelle) : sortie prématurée à 18h02 du bataillon Moreteaux du 334e qui entraîne les autres, barrages allemands et français instantannés mais succès général immédiat. Raconte la rédition de la grotte sur le mode héroïque (Py voyant surgir un Allemand du fond d’une sape où il soignait un blessé…). Plusieurs morts tués devant le PC du colonel où s’était fait un attroupement à la suite de l’arrivée d’un premier groupe de prisonniers.
86 blessés dans la nuit du 25 au 26 juin, 56 le matin du 26, 7 blessé le 27, 11 le 28 et aucun le 29 (Chagnaud).
- Reprise du plateau de Vauclerc par les Allemands pendant le repos du régiment. 24 juillet : attaque pour le reprendre. Tous les officiers du bataillon tués ou blessés (historique). Relève ensuite. Courcy en août, puis Verdun.
- Pertes selon Chagnaud du 15 juin au 2 juillet : 53 tués, 267 blessés, 29 disparus. Pertes au Chemin des Dames lors des attaques des 22 mai, 25 juin et 24 juillet (historique) : 40 officiers et 1000 hommes. 15 Officiers tués (liste in idem) : 5 le 22 mai, 1 le 30 mai à Blanc-Sablon, 1 le 25 juin, 1 le 26 juin (ambulance), 1 le 29 juin (ambulance), 5 le 24 juillet, 1 le 27 juillet (Casemates).


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Éléments du 6e RG (9e bataillon, 14e et 64e compagnies)

Historique :
Dans le secteur de Craonnelle à partir du 14 mai (abris, PC, aménagement d’un tunnel). Participe à l’attaque de l’infanterie le 22 mai. Repos du 1er au 16 juin. 16 juin-2 juillet : secteur à la grotte du Dragon (abris, aménagements de la grotte).



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