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CRID 14-18

 

 

 

 

 

 












Collectif

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et de Débat

sur la guerre
 
de 1914-1918




 

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Présentation générale




La bataille de l'Aisne (avril - juin 1917) :

La 132e division d'infanterie

(ancienne division de marche de Verdun, dite «de Morlaincourt», devenue 132e DI en juillet 1915)


Commandant : Huguenot de mars 1917 à septembre 1918
Rattachement : (Isolée jusqu’en janvier 1916 puis organique 30e CA)
2e armée jusqu’au 17 avril
17 avril : hors CA 4e armée
28 avril : 12e CA 4e armée
25 mai : 10e CA 4e armée
24 juin : 4e CA 4e armée
26 juin : hors CA 4e armée (jusqu’en juillet)
Composition avril-juin 1917 : 166e RI
330e RI
366e RI

257e RAC
Sources :


Historique général :

- 17 avril-29 mai : transport de Triaucourt vers Vadenay, repos vers Dampierre-le-Château
- à partir du 28 avril, éléments en secteur vers Tahure et Aubérive, et éléments aux travaux vers Tilloy-et-Bellay
- 29 mai-25 juin : secteur Mont Cornillet-Mont Blond. Relève la 48e DI (engagements locaux du 18 au 22 juin)
- 25 juin : retrait du front et repos (et retour en juillet).


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Régiments et bataillons :

166e RI

- 18 juin : opère un coup de main entre les monts Blond et Cornillet à 4h du matin (Tuffrau, p. 157).
- 19 juin : un grand nombre d’abandons de postes ce jour-là, dans un contexte où ils semblent avoir été nombreux tout au long des mois de mai et de juin. Le commandement semble avoir passé l’éponge (Rolland, 300).
- 21 juin (Delvert, Quelques héros) : à la suite du coup de main du 18 juin, la partie ouest du système de tranchées reste aux mains des Allemands. Attaque surprise pour la prendre à 3h30 (sans préparation puisqu’il n’y a pas de barbelés). Groupe de grenadiers de 6 escouades, 3 escouades de FM en 2e ligne et 8 mitrailleuses à droite, 4 à gauche. Attaque allemande aux grenades avant même l’heure H. A 5h tout l’îlot est gagné (200 « boches » morts, 3 tués et six blessés chez les attaquants).
- 22 juillet : refus de s’équiper pour rejoindre le Mont Blond. 10 soldats arrêtés, déjà coupables d’abandon de poste le 19 juin (dont deux déserteurs antérieurs : Lefranc et Stock). Conseil de guerre le 4 août : 5 condamnés à mort. Alors que trois condamnés (Frappart, Duhamel et Roger) voient leur peine commuée par le Président de la République, Lefranc et Stock sont fusillés le 22 septembre à Soulanges. 4 autres condamnés à 20 ans de travaux forcés et 1 à 5 ans de prison (Rolland, 300).



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