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CRID 14-18

 

 

 

 

 

 












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sur la guerre
 
de 1914-1918




 

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Présentation générale




La bataille de l'Aisne (avril - juin 1917) :

La 2e division d'infanterie


Commandant : Guignabaudet, de juillet 1915 au 17 juin 1917, puis Mignot
Rattachement : 16-18 avril : 1er CA 5e armée
18-21 avril : hors CA 5e armée
21 avril : passe à la 10e armée avec le 1er CA
21-22 avril : 1er CA 10e armée
22-28 avril : hors CA 10e armée puis 1ère armée.
Composition avril-juin 1917 : 8e RI (Saint-Omer)
110e RI (Dunkerque)
208e RI
Confusion de RGN (p. 143) qui donne le 9e RI à la place du 8e alors qu’il fait alors partie de la 33e DI (4e armée). Confirmé par le carnet de Pierre Hamès qui croise la 2e DI formée des 8e, 110e et 208e RI. Les 8e et 110e RI font partie de la 2e DI depuis le début de la guerre, et le 208e y est attaché depuis novembre 1916 (AFGG).
Éléments du 27e RAC
Sources :

Zeller (1971) ; Lecup (1974)

Historique général :

- 8-19 avril : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers Craonne - le Ployon (AFGG). Relève le 8 avril le 33e RI (historique 33e).
- 16 avril : en face, une partie de la division d’Ersatz bavaroise disposée entre la Ville-aux-Bois et Craonnelle (Perré, p. 21).
Compte-rendu laconique dans AFGG, V-1, 649 (« s’empare assez rapidement du bastion du bois des Chevreux et de la tranchée du Marteau »).
Pertes du 16 avril : 89 officiers et 3766 hommes (la plus touchées des 3 divisions d’attaque du 1er CA) (RGN, 151. ALORS que selon Miquel, p. 181, c’est la 162e qui sera la plus touchée ce jour…)
Rapport de Guignabaudet sur les opérations de la 2e DI le 16 avril utilisé par Pierrefeu (L’Offensive…) et par Painlevé (La Vérité…) pour montrer le caractère flagrant de l’échec dans le secteur de la 5e armée.
- 19 avril : retrait du front et repos vers Ventelay puis Viels-Maisons (AFGG).
- Un seul incident d’indiscipline selon Pedroncini, p. 95. D’après Zeller, rien aux 8e et 110e RI, mais « fléchissement » au 208e (Zeller parle d’ « apathie » plutôt que d’ « insubordination »).
- Division qui vient se reformer à l’arrière autour de Verdelot (Seine-et Marne) fin avril-début mai selon Pierre Hamès qui est lui-même en cantonnement à cet endroit le 1er juin (12e RAC du 21e CA). Il parle des « pertes effrayantes » de la 2e DI subies après 2 jours en ligne : selon lui, la division revient avec un « déficit net de 5000 hommes » (mais au même moment il parle de 169 hommes perdus au 208e RI…).



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Régiments et bataillons :

8e RI
(colonel Robert selon RGN, p. 147), à gauche le 16 avril (devant les bastions de Chevreux)
Régiment d’Albert Lecup (classe 1911, sergent-major), Avant le dernier cantonnement (1974)

- 16 avril : forme la gauche de la 2e DI.
Premier objectif le 16 avril : bastions et hameau de Chevreux, au pied des pentes de Craonne. Plaqués au sol à peine partis et bloqués à l’orée du bois (pour ceux qui y parviennent), par le feu allemand des bastions, ainsi que par les mitrailleuses du saillant du Tyrol. Contre-attaque ennemie à 11h30. Le 8e est bombardé toute la nuit dans ses tranchées de départ et il perd « plus d’un millier d’hommes » (RGN, p. 148).
Mort le 16 avril à Craonne de deux sous-lieutenants dont les carnets ou souvenirs ont été publiés : Louis Mairet, admissible à l’ENS en 1914, successivement passé aux 39e et 127e RI, avant d’arriver au 8e en décembre 1916. Son Carnet d’un combattant s’arrête la veille de sa mort, le 15 avril. Et Paul Dubrulle, prètre, dont le Mon Régiment porte sur l’année 1916.
Récit de Lecup :
- montent aux premières lignes vers Craonne le 10 avril. Relève le 15 avril au soir : abris dans le bois Beaumarais. Mais montent finalement à l’attaque le lendemain. Capitaine blessé à la tête dès la sortie. Compagnie arrive à « l’ouvrage du Chemin de fer » mais sans aller plus loin : reste 3 jours avec de sérieuses pertes. En quelques heures, le régiment perd 12 officiers, près de 1000 sous officiers, caporaux, soldats.


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208e RI
(colonel Joly d’après Zeller)
Témoignage de Zeller (27e RAC) au PC « Rivoli » du régiment le 16 avril.

- 14 avril (Zeller) : disparition du commandant Le Dantec parti en reconnaissance (tué par un obus, corps retrouvé plus tard).
- 15 avril (Zeller) : l’artillerie allemande bat systématiquement le bois de Beaumarais.
- 16 avril : forme le centre de la 2e DI, à la lisière nord de Beaumarais.
Récit de Zeller (au poste d’observation de 1ère ligne du colonel Joly) : dès le début de l’attaque riposte d’artillerie allemande qui coupe les lignes téléphoniques. 3/4 d’heure après l’heure H, nouvelles du bataillon de gauche qui progresse lentement et aborde la tranchée de Lützow mais aucune nouvelle du bataillon de droite. Le 3e bataillon de réserve qui s’avance n’arrive pas à établir la liaison avec ceux qui le précèdent et il est pourtant arrêté par les tirs allemands à la hauteur de la tranchée de Lützow : les deux bataillons de tête se sont fait prendre à revers. A la hauteur du poste d’observation, un groupe du 13e RAC qui met en batterie est aussitôt anéanti par les mitrailleuses allemandes. Bilan à la nuit : 2 bataillons volatilisés, le 3e décimé, le régiment est réduit à 300 hommes.
Avait perdu 50% de ses effectifs dans la Somme, puis à nouveau mille hommes lors de l’attaque de Maisons de Champagne en février 1917 (800 prisonniers d’un coup d’après Zeller). Le régiment n’existe plus au soir du 16 avril (des « débris » dit RGN, p. 148, citant la lettre du général commandant la 5e armée qui se trouve dans l’AFGG). A perdu 169 hommes (???) lors de l’attaque du 16 avril selon Pierre Hamès.


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110e RI
(colonel Le Hagre, d’après L’Illustration)
Historique en ligne 

- Mort le 15 avril du brancardier-aumônier, l'abbé Antheunès, touché par un obus en allant rendre les derniers devoirs à un mort : raconté par Henry Bordeaux dans la préface de Mon Régiment, et évoqué par Vuillermet dans Avec les Alpins.
- 16 avril : forme la droite de la 2e DI (vers la ferme du Temple).
- Récit signé « H » dans L’Illustration du 16 juin 1917 : rencontre des soldats permissionnaires du régiments qui racontent la mort des deux abbés (d’Anthenès et Lacroutzet, le « petit basque ») et celles de nombreux officiers le 16 avril. L’article précise que le régiment attaque à l’est de Corbény...


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Éléments du 27e RAC
Régiment d’André Zeller, sous-lieutenant commandant le 1er groupe d’artillerie (Dialogue avec un lieutenant, 1971).

- André Zeller est à la disposition des troupes qui occupent le bois de Beaumarais au PC « Rivoli » de fin mars au 12 mai
(successivement 208e RI de la 2e DI et le 9e groupe de chasseurs de la 66e DI). Gravement touchés par un bombardement aux gaz dans la nuit du 28 au 29 avril : en dehors d’une batterie, toutes les autres pièces sont renvoyées en arrière et ne remontent que 10 jours plus tard avec 7 pièces sur 12 en état de tirer. Quitte la région du Chemin des Dames mi-juin.
- Régiment croisé par Pierre Hamès autour du 1er mai à Verdelot (Seine-et-Marne). Il est alors en repos après avoir « bien souffert ». Hamès le mentionne en même temps que la 2e DI (1er CA) et le 6e BCA (66e DI, 1er CA puis 9e CA) eux aussi en repos après l’attaque.



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