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CRID 14-18

 

 

 

 

 

 












Collectif

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et de Débat

sur la guerre
 
de 1914-1918




 

Index des unités

Index topographique

Bibliographie

Liste des abréviations

Présentation générale




La bataille de l'Aisne (avril - juin 1917) :

La 27e division d'infanterie


Commandant : Barthélemy jusqu’au 8 juin 1917, puis Roux
Rattachement : 3e armée jusqu’au 11 mai.
11-16 mai : hors CA 6e armée
16-18 mai : 11e CA 6e armée
18 mai-24 juin : 14e CA 10e armée
24 juin-… : 3e CA 6e armée
Composition avril-juin 1917 : 52e RI
75e RI
140e RI
Éléments du 2e RAC
Sources :

 

Historique général :

- 16 mai-28 juin : secteur route Paissy-Ailles - Hurtebise (AFGG).
- 20 mai : subit une violente attaque allemande à Hurtebise, aussitôt après avoir relevé la 22e DI qui venait elle-même d’être fréquemment attaquée sur ce point fragile de la ligne française. Elle perd toute la face occidentale de l’éperon du monument et les Allemands conservent la tranchée Fichou et l’entrée nord de la Caverne du Dragon que les Français essayent en vain de rependre le 22 mai (AFGG, V, 2, 395). C’est ce saillant très effilé depuis le 20 mai qu’on va désigner comme le « doigt ».
- 28 juin : retrait du front (AFGG)

- division de tête (avec la 28e) du 14e CA lors de l’offensive d’octobre 1917 à la Malmaison (RGN, p. 307)




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Régiments et bataillons :


52e RI
(colonel Picard)

- Une rumeur circule au 75e RI lors de la mutinerie du 5 juin
- Scène de fraternisation (discussions avec les Allemands, un soldat qui tente de se faire prisonnier) en mai-juin évoquées dans des lettres saisies par le contrôle postal (Rolland, 272, PAS DE DATE PRÉCISE DONNÉE)
selon laquelle une cinquantaine d’hommes du régiment seraient partis en permission sans autorisation et sans punition (Rolland, 266).



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75e RI
(lt-cl Pierlot)

- Attaque sur Saint-Quentin fin mars 1917. Eugène Pic (sous-lieutenant au 75e) y est tué le 23 mars (JNC).
- 20 mai : assure une relève dans le secteur du « village nègre » (en avant de la caverne du Dragon) sous un bombardement meutrier. 30 tués, 165 blessés et 36 disparus pour cette seule journée (Rolland, 264).
- Pertes entre le 20 mai et le 1er juin : 20% de l’effectif. Retiré des premières lignes ensuite (Rolland, 264).
- Le 75e est à Pargnan (face au Chemin des Dames) le 7 juin, où deux compagnies refusent de sortir des creutes pendant la nuit, jusqu’au matin. 30 condamnations, dont une à mort suivie d’exécution (un caporal ayant battu deux soldats qui résistaient aux mutins) (Pedroncini, p. 168).
Rolland (264-271) : le 5 juin, l’ordre est donné au 1er bataillon d’aller relever le 140e RI dans le sous-secteur de Gotha. Alors que les hommes doivent partir le soir, le colonel qui perçoit la faiblesse du moral des hommes organise une petite fête avec des musiciens dans l’après-midi qui tourne au chahut contestataire. Le soir, 2 compagnies qui refusent de sortir de la creute malgré la venue et les exhortations du colonel. Dans son rapport, celui-ci déclare qu’il ordonne alors à chaque chef de section de désigner 4 hommes, « les plus mauvais soldats, afin de pouvoir constater des refus d’obéissance séparés et bien caractérisés » (selon Rolland c’est cette mlanière de procéder qui a « probablement » inspiré l’instruction de Pétain du 8 juin qui la recommande). Pendant que des mesures sont prises pour confiner les mutins, quelques soldats qui sortent sous la pression des officiers mais l’un d’entre eux est frappés et l’accès de la creute finit par être barré. Les compagnies finissent par être rassemblées et par partir pour les tranchées vers 2 heures après une nouvelle intervention du colonel. 9 soldats arrêtés dans la creute, une vingtaine d’autres plus tard. L’enquête montre que les « mauvais sujets » désignés par le colonel n’ont pas de casier judiciaire ni de punitions. 12 passent en conseil de guerre dès le 10 juin, où ils sont défendus par deux avocats professionnels, soldats au 52e. Peines très sévères : le caporal Truton condamné à mort, 5 à 20 ans de travaux forcés, 2 à 10 ans (seconde séance le 5 juillet qui condamne 18 autres soldats à des peines plus légères). Alors que le général Maistre demande l’exécution, Poincaré semble avoir hésité et il a demandé un complément d’information qui atteste que Truton a personnellement refusé d’obéir avant de rejeter la grâce le 16 juin. Récit de l’exécution le 18 par le sergent Guillaume (extraits de ses carnets publiés dans La Fusée, bulletin de l’amicale des anciens des 52e et 252e RI, DATE ?).
- Scènes de fraternisation avec les Allemands (échanges de cigarettes, de vin, de pain) évoquées en mai-juin (sans date précise) dans des lettres saisies par le contrôle postal (Rolland, 272).




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140e RI

- Dans le secteur du Gotha le 5 juin, où il doit se faire relever par le 75e RI (Rolland, 264).
- Relevé par la 164e DI à la tranchée d'Ems (Hurtebise) à la mi-juin (Marot).
- Sur le plateau de Laffaux le 23 octobre 1917.



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