Frisch, Viktor (1876-1939)

Né à Vienne dans une famille aisée, Viktor Frisch est un dessinateur et sculpteur autrichien qui connaît la faveur du public comme des médias tout au long de son parcours intellectuel et artistique, tant en Autriche, qu’en France ou aux États-Unis. Ce cosmopolite adopte tôt l’orthographe française et anglaise de son prénom. Élève, assistant et ami d’Auguste Rodin, il signe l’une des premières biographies du sculpteur, qu’il rédige avec Joseph T. Shipley : Auguste Rodin, a Biography (New York, Frederick A. Stokes Company, 1939).
Au moment où éclate la Première Guerre mondiale, il est installé à Neuilly-sur-Seine, avec sa femme et leurs deux filles, toutes trois de nationalité française. La famille est conduite au camp d’internement civil de Garaison, où seul le sculpteur est retenu. Sa famille loge chez l’habitant à Lannemezan. Dès leur arrivée, en septembre 1914, les époux Frisch adressent au préfet des demandes de résidence à Tarbes, en insistant sur l’ascendance polonaise de l’artiste, sur ses liens d’amitié avec Rodin et sur la présence, dans son entourage proche, de valeureux combattants français. Les autorités de Garaison regardent le sculpteur, perçu comme francophile et délégué du comité de bienfaisance et de la section autrichienne du camp, avec une certaine bienveillance jusqu’à ce qu’il soit accusé, en juillet 1916, d’avoir été complice d’une évasion. Il est alors transféré au camp disciplinaire de Noirmoutier, dont il décrit l’enfer dans une lettre à l’Ambassade des États-Unis. Après son retour à Vienne, il participe à la fondation, sous l’égide de Karl Anton de Rohan, du Kulturbund (Union culturelle), afin d’œuvrer au rapprochement des élites nationales européennes. Il part vivre aux États-Unis en 1926. On lui doit différentes statues de Central Park.
Outre les informations tirées de la presse autrichienne entre 1916 et 1922, on peut consulter le dossier de Victor Frisch aux Archives départementales des Hautes-Pyrénées (dossier 9_R_105).
Une notice biographique est en cours de rédaction pour le dictionnaire-anthologie Le Sud-Ouest de la France et les Pyrénées dans la mémoire des pays de langue allemande au XXe siècle (Le Pérégrinateur, 2018).

Hilda Inderwildi, avril 2018

La presse germanophone mentionne le sculpteur à de nombreuses reprises tout au long de sa captivité et au-delà. À la date du 1er février 1918, le Neues Wiener Journal publie un article intitulé « Intimes von August Rodin. Aus den Erinnerungen seines Schülers Viktor Frisch » [« Dans l’intimité de Rodin. Souvenirs de son élève Viktor Frisch »], qui évoque un texte d’hommage paru initialement dans le Deutsche Internierten-Zeitung de Berne, lors du transit par la Suisse de Victor Frisch.

Dans l’intimité de Rodin
Souvenirs de son élève Viktor Frisch

Auguste Rodin, salué comme le sculpteur le plus important de notre époque, a certes trouvé, à la suite de son décès survenu récemment, d’innombrables nécrologues mais, s’ils ont rendu hommage au grand artiste, ils ne se sont guère souciés de l’homme remarquable et plein d’esprit qu’il était. Les souvenirs du Maître que vient de faire paraître l’un de ses élèves, le Viennois Viktor Frisch, dans le journal des internés « Internierten-Zeitung », qu’éditent à Berne les prisonniers de guerre allemands et autrichiens n’en sont que plus dignes d’attention. Le rédacteur, Monsieur Frisch, vivait à Paris quand débuta la guerre. Il fut interné dans un camp de prisonniers français puis plus tard libéré et rapatrié vers la Suisse. Il y goûte à l’instar de nombreux compagnons d’infortune l’hospitalité d’un pays neutre. Notons à cet égard que Frisch a conçu les plans d’un monument commémoratif qui doit être érigé à Berne en témoignage de la gratitude de ces prisonniers internationaux. Rodin n’était pas un Français de pure souche, comme l’observe Frisch, mais le fils de parents normands : quoique de plus petite taille, un authentique et pur descendant de l’ancienne tribu germanique, qui arrivant sur le littoral du nord de la France en passant par la Suède et la Norvège ne passa sous domination française qu’à la fin du règne de Charlemagne. Physiquement et intimement, c’était une figure germanique dont l’évolution fut toutefois formée et conditionnée par la grande culture romane.
Ses attentes envers la vie demeurèrent modestes, même au temps de la grande opulence qu’il connut dans les deux dernières décennies de son existence. Malgré tout, ses dépenses annuelles dépassaient le million de francs. La plus grande part de cette somme servait à l’acquisition de merveilleux trésors artistiques et à des actions charitables en faveur d’enfants et de jeunes élèves pauvres dont il avait auparavant pris la peine de sonder les cœurs et les reins, et surtout le cerveau.
Le mode de vie du Maître était très régulier et toujours pétri de travail. La simplicité de sa demeure contrastait avec les énormes rentrées d’argent de ses dernières années. Son seul luxe, c’était ses collections, mais il savait diminuer ces dépenses-là en réalisant de gros profits grâce à la vente de toutes les pièces qui ne lui paraissaient pas en accord avec l’esprit de sa collection d’art, et pour lesquelles on lui offrait des sommes exorbitantes. Ses élèves aussi, il les faisait bénéficier, en plus de la sagesse de ses enseignements artistiques, d’une formation commerciale au marché de l’art. En effet, selon Rodin, c’était le seul moyen pour qu’un jeune artiste inconnu puisse soustraire son art à la nécessité de gagner son pain. Et enfin, le négoce d’art n’était-il pas plus l’affaire de l’artiste que celle du marchand d’art qui n’avait en général rien fait d’autre auparavant que jouer en Bourse et vendu de la bonneterie ou de la saucisse. Pour illustrer la manière dont Rodin s’entendait à conjuguer la plus haute simplicité et un luxe royal, Frisch dépeint les impressions collectées à l’occasion d’une visite à la petite villa du Maître qui l’avait convié à sa table. L’aménagement de la salle à manger se réduisait à six maximum huit chaises de paille, dont le bois tendre n’était pas même peint, et à deux tabourets de maçon ou d’architecte. Puis dans la chambre à coucher : « Trois murs nus, dans un coin un lit de camp et une chaise en guise de table de nuit juste à côté et, suspendu en face du lit au quatrième mur, une gravure sur bois du XIVe siècle, la plus belle qu’il m’ait jamais été donné de voir. » Un Christ en croix plus grand que nature, dans ses couleurs originales. Comme l’œuvre était trop grande pour la hauteur du mur, il avait tout simplement fait percer un trou dans le plafond de sa chambre, à travers lequel l’extrémité de la croix montait au second étage. « Élaguer la croix en aurait ruiné la symétrie. » Voilà qu’il pensait sérieusement à faire démolir le mur où se trouvait son lit, et qui séparait sa chambre d’une autre chambre à coucher, pour pouvoir admirer la grande œuvre le matin au réveil avec un plus grand recul, le recul nécessaire. « Ce Christ, me confia-t-il plus tard, avait couté 38 000 francs. Le mobilier de la chambre avec matelas et accessoires 32 francs. »
Et voici un petit exemple de la manière dont il traitait les oisifs flatteurs et les importuns lèche-bottes. Un jour, au beau milieu d’un travail acharné, on annonça au Maître infatigable, travaillant autant qu’un « jeune », la visite d’un « grand critique d’art anglais », Mr. H.
Des raisons d’intérêt matériel forçaient alors Rodin à ne pas éconduire de but en blanc de tels messieurs, mais quand Mr. H. le salua d’un épouvantable flot ininterrompu de creuses flagorneries et de banals dithyrambes à n’en plus finir, l’artiste lui coupa soudain la parole en affichant son plus fin sourire de matois paysan et dit : « Vous me faites grand plaisir avec votre déluge de belles paroles mais vous me causeriez un plaisir encore bien plus considérable et authentique si vous repartiez sur-le-champ. » Ainsi parla-t-il, de nouveau absorbé par son travail, sans plus prêter la moindre attention au scribouillard anglais, planté-là, bouche bée.
Une autre fois, c’était une lady m’as-tu-vue qui avait eu l’étrange idée de se faire assister par son valet de chambre « en livrée » pour venir voir les œuvres de Rodin. Aussitôt apparut à la commissure des lèvres et au coin des yeux de l’artiste un sourire goguenard. Avec la mine la plus naïve du monde et le plus grand sérieux, il se fit un devoir d’expliquer au laquais anglais, les bras chargés de la fourrure de sa maîtresse, à la fois ses œuvres et les idées tantôt philosophiques tantôt poétiques qui s’exprimaient à travers elles. Et la lady de devoir suivre comme une bonniche.
Pour finir, Frisch raconte une petite histoire montrant bien la part de naïveté chez l’artiste qu’était Rodin.
Lorsque je le rencontrai tôt le matin au jardin, il me dit, le visage rayonnant de joie : « Descendez vite à l’étang aux cygnes. J’y ai placé une nouvelle statue merveilleuse que j’ai reçue hier de Grèce. » Je pus voir de loin la petite Vénus sur son socle de marbre à gauche de l’étang, mais une ceinture rouge vif qui la coupait à la taille me frappa également de loin, une ceinture qui, de près, se révéla être l’un de ces affreux grands mouchoirs rouges de Normandie. Puis Frisch dit au Maître : Splendide! Mais dites-moi, à quoi sert votre mouchoir rouge ? — Rodin de répondre : Le ventre de la statue n’est pas en proportion de son anatomie générale et il gâche tout ! Depuis lors, la statuette à la sangle se dresse près de l’étang aux cygnes de Meudon, la magnifique propriété de l’artiste.

Traduction inédite par Margot Blavit-Zitte, Julie Bouchet, Marie Deltheil, Alessia Garofalo, Clara Hesseler, Alizée Humeau, Claire-Marine Marouby, étudiantes à l’université Toulouse 2-Jean Jaurès

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Cummings, Edward (1894-1962)

1 – Le témoin
Écrivain et peintre, Edward Estlin Cummings est considéré comme l’un des grands poètes américains du XXe siècle.
Né à Cambridge dans le Massachusetts (U.S.A.), Edward grandit dans un milieu culturel aisé. Son père est professeur à l’université d’Harvard, il deviendra ensuite pasteur unitarien. Très tôt, Edward écrit des poèmes. De 1911 à 1916, il étudie à Harvard, où il se lie d’amitié avec John Dos Passos et obtient un Master en anglais. Puis, il étudie la peinture à New York.
À la mi-avril 1917, il s’engage pour six mois dans le « Norton-Harjes Ambulance Corp », un corps d’ambulanciers de la Croix-Rouge américaine, au service des armées françaises. (Les écrivains Ernest Hemingway, John Dos Passos et Dashiell Hammett s’engagèrent eux aussi comme ambulanciers.)
Durant un mois, Edward Cummings et son compatriote William Slater Brown découvrent Paris et apprennent le français en attendant leur affectation. Ils rejoignent la Section Sanitaire Vingt-et-un des ambulances Norton-Harjes, établie à Germaine près de Noyon (Oise). Rapidement, les deux amis se font remarquer par leur comportement non-conformiste et s’attirent l’hostilité de leur supérieur. Des lettres écrites par William Brown sont interceptées par la censure française et les deux hommes, soupçonnés d’espionnage, sont arrêtés par des agents de la Sûreté française. Ils se retrouvent internés dans un camp de triage à La Ferté-Macé, dans l’Orne en Normandie. Pendant trois mois, de la fin septembre à décembre 1917, ils partagent les conditions de captivité des autres suspects, hommes et femmes de diverses nationalités, qui attendent de comparaître devant une commission. Déclaré coupable, William Brown est transféré à la prison de Précigné dans la Sarthe, tandis qu’Edward Cummings est libéré grâce aux démarches entreprises par son père. Celui-ci avait alerté les autorités de son pays et l’ambassade américaine de Paris put retrouver la trace de son fils. En janvier 1918, il est de retour aux U.S.A.
Edward Cummings va se consacrer à son œuvre littéraire, publier de nombreux recueils de poèmes, revenir à Paris, voyager en Europe, en Union soviétique (thème de son livre Eimi) et en Afrique du Nord. En 1952, l’université d’Harvard lui offrira une chaire de professeur.

2 – Le témoignage
C’est à la demande de son père qu’Edward Cummings rédige en 1920 un témoignage de sa détention. Les carnets de notes prises à La Ferté-Macé lui permettent de recréer l’atmosphère de l’énorme chambrée, où vivaient les hommes enfermés. Son récit, The Enormous Room, est publié en 1922 dans une version tronquée (passages supprimés, modification des phrases écrites volontairement en mauvais français). Le succès du livre nécessite un retirage en 1927 et 1929. Une version revue et corrigée est publiée en 1928 grâce à Lawrence d’Arabie. La version définitive paraît en 1934. Au début du texte, Edward Cummings déclare son « goût inné du ridicule » (p. 54) et, de fait, le récit est teinté d’un humour de dérision.

3 – Analyse
Les ennuis d’E. Cummings et W. Brown commencent à la Section Sanitaire Vingt-et-un. Leur chef, un Américain, les met en garde : « Vous, les gars, vous devriez éviter ces sales Français », « Nous, on est là pour faire voir à ces cornards comment on fait les choses en Amérique », et E. Cummings ajoute : « Ce à quoi nous répondions en fraternisant à tout bout de champ » (p. 21-22). Dès la cinquième page, les deux amis sont arrêtés, emmenés à Noyon, puis séparés.
Escorté par deux gendarmes, E. Cummings voyage en train jusqu’à Briouze, dans l’Orne. Le trio termine à pied les treize kilomètres qui les séparent de La Ferté-Macé. « Je voulus qu’on s’arrête au premier café venu afin que je puisse nous offrir un verre. Cette proposition recueillit l’assentiment de mon escorte, qui m’obligea pourtant à la précéder de dix pas et attendit que j’eus fini avant de s’approcher du bar non pas par politesse, bien entendu, mais parce que (j’eus vite fait de le comprendre) les gendarmes n’étaient pas très bien vus par là, et que le spectacle de deux gendarmes accompagnant un prisonnier aurait pu inspirer les habitués de le délivrer » (p. 76).
Arrivé de nuit dans la chambrée non éclairée, E. Cummings est surpris : « Tout habillé, je tombai sur ma paillasse, fatigué comme jamais, ni avant ni après. Mais je ne fermai pas les yeux : car tout autour de moi s’élevait une mer de bruits tout à fait extraordinaires… la salle, jusqu’ici vide et comprimée, devint soudain une énorme chambrée : des cris, des jurons, des rires étranges la tiraient sur le côté et vers le fond, lui conférant une profondeur et une largeur inconcevable et la comprimant en une proximité affreuse. De tous côtés, et pendant vingt bonnes minutes, j’étais bombardé férocement par au moins trente voix parlant en onze langues (je distinguai le hollandais, le belge, l’espagnol, le turc, l’arabe, le polonais, le russe, le suédois, l’allemand, le français – et l’anglais) venues de distances allant de quelques centimètres à vingt mètres » (p. 85-86).
Au matin, il découvre la chambrée, une grande salle dont les piliers semblent désigner un ancien lieu monacal, et retrouve son ami parmi la trentaine de captifs. Il découvre le fonctionnement quotidien du camp, les gardiens et leurs chefs. La plupart des plantons sont des réformés : « C’étaient en effet des réformés que le Gouvernement Français envoyait de temps en temps à La Ferté ou à d’autres institutions analogues pour qu’ils prennent un peu l’air. Aussitôt qu’ils avaient, dans cette atmosphère salubre, retrouvé la santé, on les rembarquait dans les tranchées, pour assurer la sécurité du monde, la démocratie, la liberté, et tout ce qui s’ensuit » (p. 111).
Hommes et femmes sont séparés, chaque groupe ayant son quartier et sa cour de promenade. Certaines détenues sont des prostituées interpellées dans la zone des armées ; d’autres sont des épouses qui, avec leurs enfants, ont accompagné en prison leur mari suspect afin de le rencontrer aux heures autorisées ; d’autres, de nationalité étrangère, telle Margherite une Allemande, sont suspectes (p. 112). Quelques femmes rebelles n’hésitent pas à défier les autorités du camp, quitte à subir de longues peines d’isolement (p. 198-211).
Au fil des jours, le nombre des captifs passe d’une trentaine (p. 120) à une soixantaine (p. 254), âgés de 16 ou 17 ans (p. 216) à 67 ans (p. 255). E. Cummings observe ses compagnons de misère qu’il décrit longuement, et plus particulièrement quatre d’entre eux auxquels il consacre quatre chapitres : le Fils du vent (un gitan), le Zoulou (un paysan polonais), Supplice (un très humble polonais), et Jean-le-Nègre.

Ce qui ressort de ce témoignage, outre les conditions de détention, c’est l’apparente absence du bien-fondé des arrestations, et E. Cummings conclut : « Après tout, qui avait droit à La Ferté ? Toute personne que la police dénichait dans la douce France et qui remplissait les conditions suivantes : (1) être innocente de trahison ; (2) être incapable de le prouver » (p. 148). Il constate que la plupart ne savent ni lire, ni écrire, et ajoute : « Pis encore, la plupart de ces affreux criminels, comploteurs infâmes contre l’honneur de la France, ne savaient pas un mot de français » (p. 148).
Il ironise sur la situation d’un Hollandais, qu’il surnomme « l’Astucieux » : « C’est un joueur né, l’Astucieux – et sans doute que jouer aux cartes en temps de guerre constituait un crime abominable et bien sûr qu’il jouait aux cartes avant d’arriver à La Ferté ; je suppose que gagner au jeu en temps de guerre est d’ailleurs un crime inqualifiable, et je sais qu’il avait gagné au jeu auparavant – et donc voilà expliquée, de façon bonne et valable, la présence de l’Astucieux parmi nous » (p. 168).
Certains captifs essaient de contacter leurs ambassades. Ils écrivent ou demandent à un codétenu d’écrire pour eux. Remises aux autorités du camp, les lettres ne parviennent pas à destination, tandis que le courrier sorti secrètement du camp arrive à bon port (p. 102, 114-115, 221, 253, 275, 359).
En 1920, E. Cummings songe à l’épreuve qu’il a endurée : « Monsieur Malvy, ce très-distingué ministre de l’intérieur, prenait sans doute plaisir à cueillir les papillons – jusqu’à ce qu’on le cueillît lui-même. Un jour je devrais aller lui rendre visite à la Santé (ou dans tel autre lieu de villégiature où on l’aura consigné) et, me présentant à lui en tant que l’un de ceux qu’il avait expédiés à La Ferté, lui poser un certain nombre de questions » (p. 158).

Edward Estlin Cummings, L’énorme chambrée, Traduit de l’anglais par D. Jon Grossman, Christian Bourgeois éditeur, 1978 ; réédition Christian Bourgeois éditeur, Collection Titres n° 10, 2006, 393 pages.

Isabelle Jeger, février 2017

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