logoCollectif de Recherche International et de Débat sur la Guerre de 1914-1918

Ouvrages de François Cochet

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Prisons et prisonniers militaires, par Valériane Milloz


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COCHET François éd., 1916-2006. Verdun sous le regard du monde, 14/18 éditions, 2006, 388 p.
Présentation de l'éditeur
Pourquoi la bataille de Verdun revêt-elle autant d'importance aux yeux des Français ? Cette succession de batailles juxtaposées de février à décembre 1916, amène, par la mise en action d'une puissance de feu jamais rassemblée jusqu'alors, des souffrances indicibles parmi les combattants des deux camps. L'expérience de Verdun a été partagée par les trois quarts de l'armée française, ce qui en a rendu la transmission mémorielle plus facile. Mais le choc ne fut pas uniquement militaire. Verdun a été précocement inscrit dans une guerre des mots et des perceptions. Sous la direction de François Cochet, les auteurs des communications rassemblées ici ont tenté d'apporter des réponses à trois questions historiques essentielles : comment la bataille de Verdun a-t-elle été vécue par les combattants et leurs chefs ? comment la bataille a-t-elle été reçue et perçue par les opinions publiques des États belligérants, mais aussi par celles de certains États neutres ? Comment l'historien peut-il décrypter les " constructions mémorielles " de la bataille et comment s'élabore la transmission du souvenir de celle-ci ? Ce volume, constitué des actes d'un colloque international organisé par les associations 14-18 Meuse et Mondement 1914 (Marne) et qui s'est tenu à Verdun les 23 et 24 février 2006, pose un certain nombre de questions nouvelles sur une bataille que la mémoire collective française a érigé en symbole même de toute la Grande Guerre.

COCHET François, Survivre au front, 1914-1918. Les poilus entre contrainte et consentement, s.l., 14-18 éditions, 2005, 268 p. (lire le compte-rendu)
Présentation de l'éditeur
Pourquoi ont-ils tenu si longtemps dans les tranchées ? Les Français s'interrogent aujourd'hui sur les raisons qui ont fait rester tant d'hommes, aussi longtemps, dans des conditions si difficiles. Il est vrai que la société de la première décennie du XXIe siècle n'est plus la même que celle de 1914. Les valeurs qui la construisaient alors se sont considérablement estompées aujourd'hui. Pour comprendre l'attitude des hommes dans les tranchées, il faut rappeler les traits de la société de l'époque. Les soldats ont-ils été menés à la baguette, contraints d'obéir sous peine d'être immanquablement fusillés par les leurs ? À cette lecture qui relève de la culture pacifiste, s'oppose aujourd'hui une lecture qui affirme que les combattants ont "consenti" à la guerre, tout au long du conflit, par patriotisme essentiellement. Les deux interprétations sont-elles si exclusives que cela l'une de l'autre ? À travers l'exemple des soldats français, certains célèbres, d'autres complètement anonymes, François Cochet montre les complexités du monde du front et des sentiments qui y cohabitent. Il décrypte les éléments de contrainte, mais aussi leur adaptation sur le terrain. Il décrit le consentement et ses essoufflements sur la durée de la guerre.
L'importance des solidarités qui traverse le monde combattant, les nouvelles dimensions de la guerre industrielle constituent autant de moments forts dans les rythmes du front.
marne

COCHET François (dir.), Les batailles de la Marne de l’Ourcq à Verdun (1914 et 1918). Actes du colloque « Batailles emblématiques, combats oubliés » tenu à Reims et Verdun les 6 et 7 mai 2004, s.l., 14-18 Editions, 2004, 328 p.
Présentation de l'éditeur
Si la bataille de Verdun a fait l'objet de nombreuses études, tout n'a pas été dit sur le rôle joué par la place de Verdun et le front de Meuse au cours des années 1914 et 1918. Le colloque organisé les 6 et 7 mai 2004 à Reims et Verdun s'est donné pour objectif de creuser certains aspects majeurs de l'histoire de la Grande Guerre. Plusieurs questions ont été posées. La première bataille de la Marne, comme première bataille d'arrêt a-t-elle permis de rétablir la situation militaire française ? Quel fut le rôle joué par la place de Verdun et le front de Meuse lors des deux batailles de la Marne ? Comment la seconde bataille de la Marne a-t-elle été perçue en 1918 ? Des résurgences mentales de la bataille de 1914 ont-elles existé et comment les deux batailles résonnent l'une sur l'autre ? Enfin, la seconde bataille de la Marne peut-elle être vue comme une bataille européenne par le nombre de participants, mais surtout par la diversité des nations qui s'y sont engagées ?

 

COCHET François, Soldats sans armes. La captivité de guerre : une approche culturelle, Bruxelles, Bruylant, 1999, 463 p.
Quatrième de couverture
Tomber prisonnier aux mains de l'adversaire a toujours fait partie des risques encourus par les soldats de toutes les guerres. Depuis la plus haute antiquité, les prisonniers étaient mis à mort, réduits en esclavage ou soumis à rançon selon le bon vouloir de la puissance détentrice. A l'époque contemporaine, la captivité des militaires s'intègre, au niveau international, dans des tentatives d'humanisation et de protection des désarmés, qui s'ouvrent avec la création de la Croix-Rouge. Les textes se multiplient, avec, notamment, les conventions de 1929, puis de 1949 et de 1977. Pourtant, il est permis de se demander si les documents conventionnels concernant les prisonniers de guerre ne sont pas, malgré les efforts d'adaptation successifs, à chaque fois inadaptés par rapport aux comportements de criminalisation croissante des conflits. Ces derniers prennent leurs racines dans les pratiques de totalisation de la guerre de 1914-1918, et se développent surtout avec l'idéologisation des conflits après 1945. S'appuyant sur un travail archivistique de première main comme sur la confrontation de diverses sources, cet ouvrage tente de montrer que, par delà les différences évidentes qui existent d'une guerre à l'autre, émerge un sort comparable qui relève d'une véritable " culture de captivité ".

COCHET François, 1914-1918 Rémois en guerre. L’héroïsation au quotidien, Presses universitaires de Nancy, 1993, 168 p.

 

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