Some news about Italian shooting during WWI

On 22 of May 2015, Italian parliament’s low chamber (Camera dei Deputati) passed a project of law for the rehabilitation of the soldiers sentenced to death (Scanu’s project); one year and half later Senate stopped it for the right-wing opposition and the center-left wing tepidness and weakness.

In March 2018 there were new general elections. During these past three years there were three different governments, with three different political trends: right-populist; left-populist; national unity (center-left-right-populist).

Few months after 2018 elections a new project of law (Rehabilitation of soldiers shot during WWI) had been proposed by Democratic Party’s senator Tatjana Rojc, on 19 of December 2018. It was like the previous project; it provided that “Republic returns the honour to the soldiers shot during WWI”; shot soldiers’ names had to be written in the “Golden book of the fallen”; a plaque with shot soldiers’ names had to be placed in the National memorial in Rome, the so-called “Tomb of the Unknown soldier”; all the related documents in the public and military archives must be free. The project was supported by center-left parliamentary minority.

After government change in September 2019, Senate’s Defense Commission begun to discuss Rojc’s project, and it decided to stop the discussion and to prepare a “Parliamentary resolution”. It was approved unanimously on 10 of March 2021, and it states that the Republic had to recognize “the sacrifice of these fallen”, the shot soldiers. Moreover, the resolution commits the Government to place a memorial plaque in the Tomb of the Unknown soldier, “to testify solidarity to the soldiers sentenced to death and to their families”. This plaque had to be unveiled during an official ceremony if it’s possible during the ceremonies for the centennial of the Tomb. Finally, Defense Ministry had to develop historical research to publish the shots’ names.

CONSIDERATIONS:

1) Senate’s resolution is useful to bring again this subject to the attention of the media, and to the public discussion;

2) Senate’s resolution recognize the soldiers sentenced to death as “fallen soldiers”;

3) Senate’s resolution does not engage the Republic nor to return the honour to shot soldiers (Rojc’s proposal), or to ask the pardon for the State’s violence (Scanu’s proposal);

4) Senate’s resolution is less politically significant and less binding for the Government than a law ;

Historians and activists engaged for the rehabilitation were not very pleased with Senate’s resolution, because it was perceived as a sort of low-level compromise.

Anyway, after Senate stopped Scanu’s proposal in November 2016 nobody thought possible to have any kind of positive evolution about this subject. Surely, the resolution is not the rehabilitation, and it is very soft to judge military justice during WWI. Maybe, it could be a new beginning for public debate and for historical research.

the following is the link to Senate : https://www.senato.it/japp/bgt/showdoc/frame.jsp?tipodoc=SommComm&leg=18&id=1209461&part=doc_dc-sedetit_aa

Irene Guerrini and Marco Pluviano – mars 2021

Soutenance de thèse vendredi 11 décembre 2020

Yohann Chanoir, membre du CRID 14-18, soutiendra sa thèse d’histoire à l’EHESS le vendredi 11 décembre 2020 à partir de 14h.
Elle porte sur le sujet suivant : « Châteaux médiévaux au cinéma : entre imaginaire et historicité. Des lendemains d’Hastings à la Diète de Worms« .

Cette soutenance aura lieu en visioconférence. Si vous souhaitez suivre cette soutenance en direct, faites-en la demande auprès de l’administrateur du site qui vous enverra les codes de connexion.

Autour de la tombe du Soldat inconnu français : un débat engagé

Autour de la tombe du Soldat inconnu français : un débat engagé

Jean-François Jagielski

Nous allons, ce 11 novembre, commémorer le centenaire de l’arrivée du Soldat inconnu à Paris. Il fut amené jusqu’au 28 janvier 1921, date de son inhumation définitive, dans une partie haute de l’Arc de Triomphe de l’Etoile pour y être honoré, bien qu’initialement ce n’est pas ce lieu mais le Panthéon qui avait été pressenti par les autorités de la République française. Ce qui aurait pu être un moment d’apaisement et de pur recueillement, lié au deuil de la nation française, ne le fut pas. Des divergences de points de vue entre une partie de l’extrême-droite (soutenue par certaines associations d’anciens combattants) et le gouvernement Leygues sur le choix du lieu d’inhumation furent à l’origine de nombreux débats polémiques dans la presse, à la Chambre et au Sénat, qui firent durablement de ce tombeau un point de cristallisation des querelles idéologiques franco-françaises. Les Anglais, assurément plus consensuels, firent de même, à la même date, inhumant leur Tommy anonyme à l’abbaye de Westminster. En cela, ils précédèrent les Français puisque l’inhumation définitive du Soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe n’eut lieu au final que le 28 janvier 1921. Les deux pays précurseurs furent suivis par de nombreux autres États qui leur emboitèrent le pas1, parfois tardivement puisque l’idée d’inhumer un soldat anonyme prévalut jusque dans les années 2000 au Canada.

Le présent article s’appuie sur une étude du cas français que nous avions publiée en 20052. Il vise à montrer les différentes et laborieuses étapes de construction d’un concept né en 1916 et qui ne s’acheva, côté français, que cinq ans après son initiation.

1François Cochet, Jean-Noël Grandhomme (dir.), Les soldats inconnus de la Grande Guerre. La mort, le deuil, la mémoire, SOTECA, 2012.

2Jean-François Jagielski, Le Soldat inconnu. Invention et postérité d’un symbole, Imago, 2005.

1 François Cochet, Jean-Noël Grandhomme (dir.), Les soldats inconnus de la Grande Guerre. La mort, le deuil, la mémoire, SOTECA, 2012.

2 Jean-François Jagielski, Le Soldat inconnu. Invention et postérité d’un symbole, Imago, 2005.

Pour lire la suite et l’intégralité de l’article de Jean-François JagielskiSi débat engagé JFJ

15e Journée du livre de Craonne : 100 ans de batailles inachevées

En cette année du centenaire de la commémoration de l’Armistice, aura lieu la 15e édition de la Journée du Livre 14-18 à Craonne, organisée par la Communauté de communes du Chemin des dames, l’association La Cagna et le CRID 14-18.

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Le CRID 14-18 aux rendez-vous de l’Histoire de Blois

Comme chaque année, le CRID 14-18 sera présent au Salon du livre à l’occasion des rendez-vous de l’Histoire à Blois. Il partagera, sous la conduite de Yann Prouillet son stand avec la maison d’édition Edhisto, partenaire du CRID 14-18 pour la publication des 500 Témoins. Continue reading « Le CRID 14-18 aux rendez-vous de l’Histoire de Blois »

Journée d’étude : Les troupes « étrangères » dans les conflits en Europe au XXème siècle

Troupes « étrangères » dans les conflits en Europe : mémoires, histoire et fiction au XXème siècle

Journée d’étude organisée par le laboratoire ERIAC à l’Université de Rouen, le jeudi 16 novembre 2017 en salle des associations (MDU). Continue reading « Journée d’étude : Les troupes « étrangères » dans les conflits en Europe au XXème siècle »

Retour du corps de Kalépo Wabète en Nouvelle-Calédonie

Le 11 novembre 2017, les restes mortuaires du tirailleur Kalépo Wabète vont rentrer en Nouvelle-Calédonie et seront inhumés dans son île natale de Tiga (Loyauté) entouré des autorités civiles, religieuses et militaires.

Kalépo était parti en France en juin 1916 comme tirailleur 2e classe et il a été tué à Vesles et Caumont ‘Aisne) le 25 octobre 1918.

Ce tirailleur a suivi le parcours du bataillon des tirailleurs des îles du Pacifique de sa formation à Nouméa jusqu’à sa transformation de bataillon d’étapes en bataillon de marche sous le nom de bataillon mixte du Pacifique comprenant des créoles calédoniens et tahitiens, des Canaques (Kanak) et des Tahitiens.

D’abord ouvrier sur le port de Marseille, Kalépo a ensuite participé à des travaux d’entretien à l’arrière du Chemin des Dames (1917) puis aux combats de la bataille du Matz (ou bataille de Champagne) de juillet à octobre 1918.

Le corps de Kalépo sera le second à retrouver sa terre natale, le premier étant Saïené de Lifou en 2006. Dans les années 1920, 22 Calédoniens avaient pu être inhumés en Nouvelle-Calédonie et un en 2004.

Conférence : A l’Est du Chemin des Dames. L’attaque du 16 avril, devant Reims, sous l’œil du prêtre-reporter Loys Roux

Jean-Louis, dit Loys Roux, prêtre-brancardier au 23ème régiment d’infanterie de Bourg-en-Bresse, surnommé le « régiment des photographes », est un excellent photographe. Il va réaliser un monumental témoignage photographique regroupé dans deux albums contenant 1919 photographies de sa campagne, de 1914 à 1922. Ses clichés, échangés avec ses camarades de combat, vendus à l’Illustration ou repris par la section photographique des armées sont aujourd’hui une source considérable de documentation pour l’histoire. Véritable reporter de guerre, il a « couvert » l’attaque devant Reims, des préparatifs (février à avril) à la mi-juin 1917, après les mutineries de la division ; 150 images inédites d’un épisode controversé.

Informations pratiques : vendredi 9 juin 2017 à 19 h 00,  Maison de la vie associative, Salle 101/102, 9 rue Eugène Wiet à Reims (Marne) entrée libre