Écrire… Publier… Réflexions sur les témoignages de 1914-1918 (par Rémy Cazals) (suite)

Découvrez la nouvelle contribution de Rémy Cazals dans le cadre de ses réflexions sur le témoignage sur le site Studium (site rattaché à l’université Toulouse Jean-Jaurès et au CNRS) : ci-dessous le sommaire de la septième partie, dont le texte est accessible ici.

VII. Photos et dessins

Si la principale forme du témoignage est l’écrit, il faut aussi tenir compte d’autres moyens d’expression, plus ou moins en rapport avec du texte : dans une collection composée uniquement de photographies, on dispose quand même la plupart du temps de légendes.

1. Quelques corpus de photos

2. Dessinateurs, peintres, sculpteurs

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Découvrez la nouvelle contribution de Rémy Cazals dans le cadre de ses réflexions sur le témoignage sur le site Studium (site rattaché à l’université Toulouse Jean-Jaurès et au CNRS) : ci-dessous le sommaire de la sixième partie, dont le texte est accessible ici.

VI. Les historiens et les témoins

1. Le témoignage des historiens combattants de 14-18

2. Historiens non combattants et témoignages

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Découvrez la nouvelle contribution de Rémy Cazals dans le cadre de ses réflexions sur le témoignage sur le site Studium (site rattaché à l’université Toulouse Jean-Jaurès et au CNRS) : ci-dessous le sommaire de la cinquième partie, dont le texte est accessible ici.

V. Passage de l’édition des textes de non-professionnels

1. Rôle des descendants dans l’édition

2. Les passeurs

3. Activités pédagogiques et édition

4. Le rôle des associations

5. Implication des maisons d’édition

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Découvrez la nouvelle contribution de Rémy Cazals dans le cadre de ses réflexions sur le témoignage sur le site Studium (site rattaché à l’université Toulouse Jean-Jaurès et au CNRS) : ci-dessous le sommaire de la quatrième partie, dont le texte est accessible ici.

IV. Carnets de non professionnels de l’écriture

 Revenons sur la lettre que m’adressait Jacques Meyer le 6 février 1979. Le lieutenant Meyer a sa place dans la première catégorie des auteurs classés par Jean Norton Cru en fonction de la valeur du témoignage. Officier en 14-18, agrégé de l’université, il n’a pas attendu longtemps après la publication en novembre 1978 du livre du caporal Barthas, titulaire du certificat d’études primaires, pour approuver ce qui était dit « avec grande justesse de la différence de l’horizon du simple soldat ou du caporal avec celui de l’officier, même très subalterne et bien qu’il ait vécu très près des hommes qu’il commandait ». Ces simples soldats, qui n’étaient même pas tous titulaires du certif, savaient lire et écrire. On a signalé plus haut leur large participation à l’échange de lettres. Beaucoup ont également tenu un carnet de route. Qu’est-ce qui les a poussés ? Quand et comment ont-ils fait œuvre d’écriture ? (…)

1. Pourquoi tenir un journal ?

2. De quelques cas particuliers

3. Moments d’écriture

4. Les carnets dans la famille

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Découvrez les nouvelles contributions de Rémy Cazals dans le cadre de ses réflexions sur le témoignage sur le site Studium (site rattaché à l’université Toulouse Jean-Jaurès et au CNRS) : ci-dessous le sommaire de la troisième partie, dont le texte est accessible ici.

III. Les œuvres des familiers de l’édition

Je pense que les œuvres les plus intéressantes sont celles des non-familiers des maisons d’édition. Toutefois la littérature de témoignage doit être abordée dans ses divers aspects. Dans cette partie, on commencera par les mémoires des chefs militaires et des hommes politiques importants de 1914-1918 et de ceux qui allaient le devenir par la suite. On évoquera les cas des romanciers célèbres Barbusse et Duhamel, les écrivains britanniques, l’Allemand Remarque et le Hongrois Latzko, les Italiens Lussu et Gadda. Puis, en France, il sera question des notables profitant du marché éditorial favorable, et de la figure très particulière de Maurice Barrès. Pour terminer seront présentés les meilleurs témoins à la date de 1929 d’après Jean Norton Cru.

1. Dirigeants politiques et militaires

2. Futurs « grands »

3. Des prix Goncourt

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Découvrez les nouvelles contributions de Rémy Cazals dans le cadre de ses réflexions sur le témoignage sur le site Studium (site rattaché à l’université Toulouse Jean-Jaurès et au CNRS) : ci-dessous le sommaire de la suite de la deuxième partie, dont le texte est accessible ici.

II. Les correspondances

5. Quelques cas particuliers de fonds et de types de lettres

6. L’autocensure pour rassurer

7. L’autocensure pour éviter la censure

8. Comment contourner la censure ?

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Découvrez les nouvelles contributions de Rémy Cazals dans le cadre de ses réflexions sur le témoignage sur le site Studium (site rattaché à l’université Toulouse Jean-Jaurès et au CNRS) : ci-dessous le sommaire de la deuxième partie, dont le texte est accessible ici.

II. Les correspondances

1. Quelques évidences

2. Une écriture différente selon les correspondants

3. Dire l’intime

4. Les langues régionales

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Découvrez les nouvelles contributions de Rémy Cazals dans le cadre de ses réflexions sur le témoignage sur le site Studium (site rattaché à l’université Toulouse Jean-Jaurès et au CNRS) : ci-dessous le sommaire de la première partie, accessible ici.

I. Définitions et remarques préalables

1. Le témoin oculaire

2. Le témoin doit avoir laissé une trace

3. Subjectivité et sincérité

4. La mission de témoigner ?

5. Retour sur Jean Norton Cru

6. De faux témoins livrent de vrais témoignages

7. Faire de la littérature

8. « Faire de la littérature »

9. Sur quelles bases quantitatives reposent ces réflexions ?

Questions à Edward M. Strauss, traducteur de l’édition anglaise du livre de Louis Barthas, membre du CRID 14-18 (interview réalisée en juin 2021).

Le livre : Poilu. The World War I Notebooks of Corporal Louis Barthas, Barrelmaker 1914-1918, translated by Edward M. Strauss, foreword by Robert Cowley, New Haven & London, Yale University Press, 2014.

1] En traduisant le livre de Louis Barthas, vous n’avez pas répondu à une demande d’éditeur. C’est vous qui l’avez décidé. Pouvez-vous nous dire ce qui vous a motivé ?

Réponse : It’s true that I did not respond to a request initiated by a publisher. Here is what happened. One day I asked my friend and colleague Robert Cowley, editor of the successful “What If” books of counterfactuals by renowned historians, to suggest to me a book in French about the Great War of 1914-1918 that really should be translated into English, and had not yet been, which I proposed to try to do. Rob immediately suggested the “Carnets de Guerre de Louis Barthas,” which he knew in its French edition. With the agreement of the French publisher (La Découverte) and the enthusiastic support of anglophone historians in the UK, US, and elsewhere (notably Prof. Jay Winter of Cambridge and Yale), Yale University Press agreed to publish my English-language annotated version, which was published in March 2014 and in paperback a year later.

2] Est-ce que la traduction vous a posé des problèmes particuliers ?

Réponse : The French version from which I translated posed no problems at all. For a workingman, Barthas was an incredibly literate author. He was meticulous about places and dates, which made the spotting of places and the tracing of his journeys on maps very easy. (There were no maps in the French versions).

3] Comment avez-vous trouvé cet éditeur de grande réputation (Yale) ?

Réponse : Jay Winter, professor of history at Cambridge and Yale, recommended my proposal to Christopher Rogers at Yale University Press (Chris is now retired). 

4] Le livre en anglais est accompagné de commentaires d’historiens faits avant la parution. Comment les avez-vous obtenus ?

Réponse : The favorable quotes about the English-language book (called “blurbs” in American speech) were requested and collected by Yale University Press and came from a variety of historians, media, and myself. This is standard practice in the US and UK, even for academic works of history. Staff at the publisher usually coordinates this activity.

5] Je me souviens d’échos très favorables dans la presse américaine, notamment dans des titres prestigieux. Pouvez-vous revenir là-dessus ?

Réponse : Same as 4. The publisher sends “galleys” (advance copies of the book) to credible critics who are then ask to review the book and offer an opinion, usually positive.

From The New York Times : A Gimlet-Eyed Grunt, Soldiering Balefully Through a War’s Horrors : In the newly translated memoir “Poilu,” a Frenchman offers acidic observations on trench warfare while serving on the Western Front.

6] Comment marche le livre ? Dans les trois formules : hard, paper et e-book ? Réponse : The last sales figures for the English-language “Poilu” I have seen, dating to about a year ago, were about 15,000 worldwide. That’s considered a success in academic/university book publishing, I believe. I have asked for updated data but have not yet received it. I would welcome any further questions from you or anyone else.