Mardi 18 mars, Nicolas Offenstadt était invité à l’émission « C dans l’air » de France 5 pour évoquer la mémoire de 14-18 et du « dernier poilu ». On peut durant quelques jours revoir l’émission en ligne.
Quel hommage pour quel poilu ? Réponses à Ivan Levaï.
De « grandiloquentes funérailles ». Dans Le Monde du 16/17 mars, Francis Gouge et Benoît Hopquin soulignent la pompe prévue pour l’hommage au dernier poilu demain lundi 17 mars et rappellent en miroir le rejet par Lazare Ponticelli de ce genre de cérémonie (« le vieux Monsieur aurait-il aimé voir ça ? »). Interrogé par Benoît Hopquin, j’ai donné mon point de vue, qu’il a – c’est le jeu – rendu en résumé : « C’est une cérémonie d’adhésion, de glorification, plutôt qu’un moment de réflexion, assure l’enseignant de Paris-I. Il y a le même déploiement que dans la lettre de Guy Môquet. »
Ivan Levaï s’en indigne sur France Inter ce 16 mars :
« Serait-ce trop ? Oui, selon Le Monde qui juge ce cérémonial grandiloquent. Et trop, selon l’historien Nicolas Offenstadt, spécialiste de la Grande Guerre, qui enseigne à Paris I. Selon lui, il faudrait redouter, au lendemain des élections municipales, une nouvelle polémique, sur la récupération de la mémoire.
« Je regrette, dit-il en page 10 du Monde aujourd’hui, cet usage de l’Histoire. On propose une cérémonie d’adhésion et de glorification, au lieu d’un moment de réflexion. Il y a le même déploiement que pour la lettre de Guy Môquet.» Et badaboum, c’est reparti pour un tour. Le second est déjà annoncé pour mardi prochain, au plateau des Glières où Nicolas Sarkozy doit honorer les héros de la Résistance.
Résumons : Guy Môquet, shoah, dernier poilu, résistance en Haute-Savoie, interdiction au chef de l’État de dire quoi que ce soit. (…)
L’Histoire aux historiens… et silence et justification imposés aux témoins? »
Cet ensemble de confusions par un chroniqueur pressé amène à quelques précisions. Il ne s’agit pas d’en faire « trop » mais de faire ringard, traditionnel et très conservateur. Par ailleurs l’article du Monde juge en regard de ce que voulait le dernier poilu. En ce sens, il rappelle légitimement que l’État rebâtit ici à sa manière le rituel qui a failli lui échapper parce que les deux derniers poilus ont d’abord refusé les obsèques nationales, sans compter le profil atypique du der des ders (un italien engagé dans la légion qui combat à partir de 1915 dans l’armée italienne)…
Ce qui me frappe, en tant qu’historien, n’est évidemment pas ce dont parle Ivan Levaï. La parole des témoins est notre matériau et un matériau essentiel. En revanche, la mort du dernier poilu étant envisagée de longue date, elle aurait pu être l’occasion, en effet, d’un « moment de réflexion ». Cela impliquait d’ouvrir un espace de discussion (sous forme d’une site ressource par exemple), de mettre les artistes à contribution, qui ont tant fait pour les mémoires de la Grande Guerre : Pourquoi ne pas prévoir des diffusions sur écrans de plein air de films marquants ou une semaine du cinéma de 14/18 ? Pourquoi ne pas organiser dans les écoles une représentation théâtrale autour de la Grande avec tant de pièces qui permettent de parler de la guerre avec modernité (on pense par exemple aux formidables Mémoires d’un rat mises en scène par Christine Bussière), plutôt qu’un cours solennel dans les classes sur tout le territoire de la République comme c’est envisagé (et cela rappelle bien l’affaire Guy Môquet, voir le site du CVUH), ou bien des lectures, pour tous, par des comédiens, de témoignages des combattants ? Lorsque sur le Chemin des Dames, par une belle journée d’été de juin 2007, lors d’un hommage aux tirailleurs sénégalais qui fut marqué par l’inauguration d’une oeuvre évocatrice de Christian Lapie, Manu Dibango joua quelques notes de saxophone et que fut lu avec talent le poème de Senghor aux tirailleurs sénégalais, l’hommage y était, l’émotion et la réflexion aussi. Et ce n’était qu’une cérémonie modeste à l’échelle du Chemin des Dames…
Pourquoi ne pas innover, inventer des formes commémoratives contemporaines, pour parler aux contemporains, plutôt que l’éternelle cérémonie aux monuments aux morts, les honneurs militaires et la pose d’une plaque dans un lieu qui en compte déjà des dizaines en mémoire des combattants de 14/18 (voir les galeries à l’étage dans la cour centrale) ? En 1998, Jean-Pierre Masseret, secrétaire d’État aux anciens combattants, qui n’était pas un révolutionnaire de la mémoire, avait déjà prôné de nouvelles formes commémoratives pour la Grande Guerre… Autrement dit, lundi, on risque bien, de nouveau, de voir se déployer l’éternel grand récit national, l’appel à une citoyenneté d’adhésion et non pas à une citoyenneté de réflexion qu’auraient encouragé des lieux de débats ou de déploiement artistique. Voici précisées ces quelques lignes du Monde.
Nicolas Offenstadt
Université de Paris I Panthéon-Sorbonne/Crid 14-18
La Grande Guerre aujourd’hui, Mémoire(s), Histoire(s) (Agen, novembre 2008)
Appel à communication –
Journée d’études – samedi 14 novembre 2008, Agen (Lot et Garonne).
La Grande Guerre aujourd’hui : Mémoire(s), Histoire(s)
Dans le cadre des commémorations du 90e anniversaire de la signature de l’armistice du 11 novembre 1918, l’Académie des Sciences, Lettres et Arts d’Agen et l’association les Amis du Vieux Nérac organisent une journée d’études autour de la Grande Guerre, et en particulier sur les thématiques des mémoires et de ou des histoire(s) de ce conflit majeur qui reste très marqué dans l’espace public aujourd’hui.
Quelles sont ces mémoires liées à 14-18 : mémoires de familles dont les membres ont été décimés par la guerre, mémoires des combattants, mémoires des civils, mémoires des « indigènes » mobilisés dans l’armée nationale ? Autant de destins, autant de mémoires qui ont circulé jusqu’à nous par le biais des témoignages, des objets pieusement conservés, des monuments érigés lisibles dans le paysage actuel des départements, dont celui du Lot et Garonne. Quels aspects particuliers rapprochent ou opposent ces mémoires du conflit, et comment l’historien s’appuie sur elles pour en élaborer l’histoire? Ces questions essentielles pour qui veut mieux comprendre la Grande Guerre et son écho seront au cœur de cette journée d’études.
Axes de travail :
A partir de cette problématique générale, cette journée d’études se propose d’explorer les mémoires de la Grande Guerre, son ou ses histoire(s) selon deux axes différents mais complémentaires :
– Traces de 14-18 : quelles sont aujourd’hui les traces de l’événement, lisibles dans les familles ou l’espace public qui servent de support aux mémoires et à l’écriture de l’histoire du conflit. Témoignages publiés ou conservés encore dans les armoires familiales, photographies, archives officielles des autorités civiles ou militaires, monuments aux morts, cimetières, objets fabriqués au front… Autant de supports vecteurs d’une perception du conflit, de mémoires plurielles et de sources pour l’historien.
Les départements du Sud Ouest et celui du Lot et Garonne en particulier pourront être particulièrement étudiés dans le cadre de ce premier axe.
– La place de la Grande Guerre dans l’espace public local et national 90 ans après l’armistice : comment le conflit est-il présenté aux Français aujourd’hui, à la fois dans les médias et à l’école, quelles mémoires sont privilégiées et à l’inverse, quels événements ont du mal à trouver leur place ? Par ailleurs, tant il est vrai que « l’histoire, c’est ce que font les historiens » comme le rappelle Antoine Prost, l’historien étant fils de son temps, quelles grandes questions dominent la recherche aujourd’hui, comment ont-elles évolué depuis la guerre elle-même ? Autant de questions qui mettent en relief la perception contemporaine de la Grande Guerre.
Procédure de communication
Afin de porter sa candidature à l’attention des organisateurs, il s’agit de faire parvenir au comité scientifique dont l’adresse est précisée ci-dessous le titre et la présentation de leur projet de la communication (1500 signes maximum) avant le 1er mai 2008. Les candidats retenus se verront alors contacter et préciser les modalités de présentation du texte final et de leur intervention. A l’issue de la journée, l’ensemble des communications sera publié dans les meilleurs délais conjointement par les Amis du Vieux Nérac et l’Académie des Sciences, Lettres et Arts d’Agen.
Comité scientifique
Pour cette journée d’études, le comité scientifique est composé d’Alexandre Lafon, Professeur d’Histoire et Géographie et doctorant à l’Université de Toulouse II – Le Mirail ; de Céline Piot, Professeur d’Histoire et Géographie, doctorante à l’Université de Bordeaux III et présidente des Amis du Vieux Nérac; de David Mastin, professeur d’Histoire et Géographie, doctorant à l’Université Paris X- Nanterre, de Bertrand Solès, vice-président de l’Académie des Sciences, Art et Lettres d’Agen.
Contacts et renseignements
Journée d’études : « La Grande Guerre aujourd’hui : Mémoire(s), Histoire(s) »
– Lafon Alexandre – 0553877824 – carpediem16@wanadoo.fr.
La mort du « dernier poilu », Lazare Ponticelli
On apprend le décès à 110 ans de Lazare Ponticelli, dernier survivant connu de la Première Guerre mondiale en France, et pour cela désigné partout comme le « dernier poilu » depuis la mort de Louis de Cazenave en janvier dernier.
Ce peut être le moment de réécouter les récits confiés à une journaliste de Libération en 2005 et dont le Forum du Crid 14-18 s’était fait l’écho.
C’est aussi l’occasion de réfléchir aux usages publics qui seront fait de cet « événement » : on se souvient que ces anciens soldats avaient refusé l’idée d’un hommage ou de funérailles nationales, et, partant, les récupérations ou instrumentalisations politiques qui pouvaient s’y opérer. L. Ponticelli avait fini par accepter le principe d’une cérémonie à condition qu’elle soit simple et n’oublie pas tous les autres combattants. Il ne fait guère de doute qu’une telle opération aura lieu: la nouvelle du décès a ainsi été annoncée par l’Elysée.
On renvoie pour comprendre ces enjeux à l’article de Nicolas Offenstadt, « Le pays a un héros: le dernier poilu », dans l’Histoire de mai 2007, à son entretien dans l’Express, et à son analyse sur notre site.
Mise à jour du 16 mars: nouveau texte de Nicolas Offenstadt sur « une anticipation du dernier poilu en 1938 »
Mise à jour : Réponse à Ivan Levaï, « quel hommage pour quel poilu? »
André Loez
Cinéma: La France, de Serge Bozon
Serge Bozon dans un film très original et très personnel, La France, met en scène la Grande Guerre de manière assez distante et onirique. Une femme (Sylvie Testud) part à la recherche de son mari et se joint à une bande de déserteurs errants dans un paysage fort peu réaliste. Une rupture dans le cinéma de fiction autour de la Grande Guerre. A voir.
Débat: la « culture de guerre » (24 janvier 2008)
Table ronde dans le cadre des « Lundis de la BDIC »
Jeudi 24 janvier 2008
Existe-t-il une culture de guerre ? A propos d’un conflit d’interprétation autour de la Première Guerre mondiale
Peut-on expliquer la « brutalisation » et la durée du conflit par l’intensité du sentiment national et la haine de l’ennemi ? Peut-on opposer à la notion de « culture de guerre » une « culture de paix » ?
Table ronde avec le général André Bach, auteur de Fusillés pour l’exemple, 1914-1915 ; Jean-Jacques Becker, historien, Université Paris-X ; Gerd Krumeich, historien, Université de Düsseldorf ; Nicolas Offenstadt, historien, Université de Paris I.
Modérateur : Aldo Battaglia
Attention : cette séance a lieu au Musée d’Histoire Contemporaine (MHC-BDIC), Hôtel national des Invalides
17h – 19h
Journée d’étude: « Relire les témoins », 12 décembre 2007
Relire les témoins :
la mémoire de la Grande Guerre
Dans la France de ces dernières années, une place importante a semble-t-il été accordée aux témoins directs de la Grande Guerre (publication de carnets de combattants, de lettres…). Cette tendance éditoriale est peut-être un effet de mode ; elle est en tout cas concomitante de la disparition des témoins directs (le « dernier poilu ») et elle pourrait être une façon de conjurer la fatale relégation dans l’oubli d’une évènement déjà ancien, et, de bien des manières, déjà dépassé. Cette tendance semble par ailleurs témoigner d’une volonté de renouer avec une mémoire « humaine », vécue, immédiate, par delà les récits nationaux, les re-présentations des historiens — voeu pieux, quand on sait ce que cette guerre doit au mythe, à la fiction, dès ses débuts? Il ne s’agit pas ici de ranimer les querelles sur les témoins, mais bien plutôt d’interroger la mémoire de cette guerre dans le présent. Cette journée d’études voudrait réunir des spécialistes d’histoire, de littérature, de cinéma, d’histoire de l’art afin de voir si le témoignage a le même sens (la même valeur?) dans ces champs divers : il voudrait aussi s’ouvrir à une perspective comparatiste.
Journée d’études organisée par le département Littérature et langages de l’École normale supérieure
Mercredi 12 décembre 2007
École normale supérieure – 45, rue d’Ulm- 75005 PARIS
Salle d’Histoire (escalier D, premier étage)
Matinée
9 h Accueil par Michel Murat, directeur du département.
Introduction par Déborah Lévy-Bertherat (ENS) et Corinne François-Denève (University of Liverpool)
9 h 30 Rémy Cazals (Université de Toulouse II-Le Mirail / Crid 14-18)
« Chercher, publier, exploiter les témoignages de 1914-1918 »
10 h Luc Rasson (Université d’Anvers)
« Quand l’animal témoigne »
10 h 30 Discussion
11h 20 Carole Matheron (Université de Paris III-Sorbonne nouvelle)
« Témoins juifs de la Grande Guerre en Europe orientale »
11h 50 Christophe Mileschi (Université de Grenoble III-Stendhal)
« Le témoignage des « grands » écrivains italiens de la Première Guerre mondiale: silence, enthousiasme et remords. »
12h 20 Discussion
Après-midi
14 h 30 Philippe Dagen (Université de Paris IV-Sorbonne)
« Photographie de guerres : de la preuve au pieux mensonge. »
15h 00 Clément Puget (Université Bordeaux III (ARTES))
« D’Abel Gance à Bertrand Tavernier. (Re)lire les témoignages filmiques/filmés ».
15 h 30 Corinne François-Denève (University of Liverpool)
« Blackadder goes forth, Ben Elton, Anne Perry : témoignages de la Grande Guerre et culture populaire anglaise »
16 h 00 Discussion
16 h30 Conclusion de la journée (Corinne François-Denève et
Déborah Lévy-Bertherat)
Contacts :
Corinne François-Denève : c.francois-deneve@tiscali.fr
Déborah Lévy-Bertherat : levybert@ens.fr
Journée du livre de Suippes, 17 novembre 2007
Le centre d’interprétation de la Grande Guerre de Suippes organise une nouvelle journée du livre le samedi 17 novembre 2007, avec des présentations d’ouvrages, des signatures et des conférences dont celle de Rémy Cazals.
Informations et renseignements: contact@marne14-18.fr
11 novembre 2007 : 5e journée du livre de Craonne
Organisée par la Mairie de Craonne (02, Aisne) en mairie, à la suite du Colloque « Obéir/Désobéir. Les mutineries de 1917 en perspective », les 9 et 10 novembre 2007, avec le soutien du CRID 14-18
DIMANCHE 11 NOVEMBRE 2007
PROGRAMME
9h30 Ouverture de la 5e Journée du Livre de Craonne par Noël Genteur, Maire de Craonne
Matin
-10h-13h : L’actualité bibliographique de la Grande guerre
– 10h : La Grande Guerre en tant qu’expériences sociales, Ed. Ellipses, 2006, présenté par Frédéric Rousseau, Université de Montpellier III.
– 10h30 : C’est si triste de mourir à vingt ans – Lettres d’Henri Despeyrières, 1914-1915 Ed. Privat, 2007, présenté par Alexandre Lafon, Université de Toulouse II Le Mirail.
– 11h Prosper Viguier, Un chirurgien de la Grande Guerre, Ed. Privat, 2007.présenté par Rémy Cazals, Université de Toulouse II Le Mirail.
– 11h30 Un soldat allemand dans le Noyonnais. Hermann van Heek. Mon journal de guerre 1915-16, FSE, Noyon/ CRID 14/18, 2006, présenté par Thierry Hardier, historien et Karl Heinrich van Heek.
– 12h Otages dans la Grande Guerre, Ed. de l’Est, Nancy, 2005, présenté par Florence Daniel-Wieser, historienne.
– 12h30 Verdun 1916, Ed. Tirésias, 2006, présenté par Jean-Claude Auriol, Association L’encrier du poilu.
Après-midi
-14 h30-17h La Grande Guerre en images : littérature de jeunesse, cinéma …
– 14h30-16h – Le journal d’un enfant pendant la Grande Guerre, Gallimard Jeunesse, 2004
(Livre pour enfants à partir de 8 ans) présenté par Thierry Aprile, historien.
– Zappe la guerre, Ed. Rue du monde (album jeunesse) présenté par PEF et Geneviève Ferrier (coloriste).
Présentations suivies d’un débat avec Marie Llosa, historienne, membre du Crid 14-18
– 16h La Grande Guerre sur grand écran, Ed. Anovi, 2006, présenté par Michel Jacquet, historien.
– 16h30-17h Clôture de la 5e journée du livre de Craonne : lectures de poèmes
– 17h Cérémonie dans le vieux Craonne
Toute la journée : Dédicaces de livres sur 14-18 (livres d’histoire, albums, BD)
Les membres du CRID 14-18 seront présents à la mairie de Craonne et pourront dédicacer les ouvrages qui seront disponibles à la vente. Des libraires présenteront également une large sélection d’ouvrages récents et anciens sur 1914-1918. Présence d’éditeurs et de bouquinistes …
Centre d’interprétation de la Grande Guerre à Suippes
Le « Centre d’interprétation de la Grande Guerre » ou « Marne 14-18 » a ouvert ses portes. Les membres du Crid 14-18 sont associés à ce projet novateur: Rémy Cazals et Nicolas Offenstadt en tant que membres du comité scientifique, tandis que la muséographie et la recherche documentaire ont été assurées par Philippe Olivera.
Le dossier de presse (format .pdf) est à télécharger.
Extrait de la présentation:
« La Communauté de Communes de la région de Suippes est heureuse de vous annoncer l’ouverture au public du Centre d’Interprétation Marne 14-18. De longs mois d’un ardent travail ont fini par se concrétiser. Aménagé dans un magnifique décor, un espace de 600 m², animé de sons et d’images, a été créé selon une conception résolument moderne, originale et dynamique. Des objets spectaculaires et plus intimes agrémentent le parcours de visite de Marne 14-18, très différent du musée traditionnel.
Comment rendre l’histoire de la Grande Guerre passionnante, avec des explications à la portée de tous? Les muséographes et scénographes ont eu le souci de frapper l’oeil et l’ouïe en offrant une mise en scène lisible, qui développe un propos accrocheur et éclairant. La complémentarité voulue entre transmission de l’émotion et rigueur du discours historique est un atout du Centre d’Interprétation, qui captivera le visiteur. »
Voir également le site internet du centre d’interprétation.